La flambée des prix aura été jusqu’au bout

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à Tizi-Ouzou, les prix des fruits et légumes se sont envolés, comme d’ailleurs est de coutume à la veille de chaque l’Aïd El-Adha, sans pour autant dissuader les consommateurs qui se bousculent pour effecteur les emplettes pour cette fête religieuse. Quels que soient les prix affichés, les marchandises s’épuisent sur les étals en un laps de temps. Pour s’approvisionner du nécessaire pour la préparation des repas de l’Aïd, les clients se sont rabattus sur les marchandises exposées par les marchants de légumes. Dans la ville des Genets, lundi dernier, les rues de cette ville fourmillaient d’ailleurs de monde en quête de faire ses emplettes. La ruée sur les légumes et fruits en particulier a, quasiment, vidé les étales. Au cours d’une tournée à la nouvelle-ville, un père de famille, accompagné de son fils d’à peine quatre ans, qui ne cessa de le supplier de lui acheter des jouets, dira: «La fête de l’Aïd El Adha El Moubarek est là. Nous sommes bien contraints de nous approvisionner en légumes dont les prix sont malheureusement comme à l’accoutumé hors de portée. Mais nous n’avons pas le choix. Et puis, même cédés à des prix excessifs, certains légumes sont indispensables». Sur les étals, les prix affichés par les marchants de légumes à la population sont variables. «On dirait qu’ils ne sont pas soumis à la même réglementation régissant leur activité commerciale», se demande-t-on. A titre indicatif, si le prix de la carotte atteint les 70 DA/Kg, la tomate de bonne qualité est vendue entre 80 et 120 DA/kg. Tandis que le montant de celle de qualité un peu moindre, varie entre 40 et 70 DA/kg. L’haricot vert est affiché chez certains marchants de légumes à 140 DA/kg. L’incontournable pomme de terre atteint les 75 DA, alors que le poivron est vendu à 90 ou 100 DA/kg chez d’aucuns parmi les marchants de légumes qui ne semblent pas être inquiétés par cette augmentation circonstancielle des prix. A la veille de la fête religieuse, les coûts des fruits ont tout aussi été revus à la hausse, comme il fallait s y attendre du reste. Par exemple, le kilogramme de raisins était proposé entre 140 et 160 DA/kg. Le raisin de bonne qualité dépasse les 250 DA/kg, a-t-on constaté sur les étals de la ville de Tizi-Ouzou. Le prix de la pomme se situe entre 200 et 300 Da/kg. La pastèque se vend à 35 dinars le kilogramme, alors que le montant du melon est de 70 DA/kg. Les vendeurs à la sauvette propose ce fruit de saison à 200 dinars la pièce. Une pastèque moyenne peut atteindre facilement les 500 dinars. «En tous cas, il vaut mieux acheter une pastèque que de payer une consultation chez le médecin!», ironise un client faisant la queue chez un marchant de fruits et légumes à la nouvelle-ville de Tizi-Ouzou, façon de commenter le prix faramineux de ce fruit de saison. Certains acheteurs ne demandent même pas à savoir les prix des fruits là où ils ne sont pas affichés au public.

D. T.

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