Dégâts sur les routes

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Les importantes précipitations des deux derniers jours qui se sont abattues sur Béjaïa, même si elles sont très bénéfiques pour les oliviers et l’agriculture en général, n’ont pas été sans conséquences désastreuses sur les routes des villages déjà très dégradées par la pose des canalisations d’une hypothétique amenée du gaz de ville. Dans les villages de Mezaia qui constituent l’arrière pays de Béjaïa, le ruissellement des eaux, faute d’entretien des fossés envahis par les herbes et les genêts, ont creusé de profondes rigoles au milieu de la route, si profondes qu’une roue de voiture peut s’y coincer si l’on n’y prend garde. L’entreprise qui a réalisé la pose des canalisations n’a pas, faute de suivi, jugé utile de remettre la route en l’état, ce qui fait qu’au final, les villageois n’ont ni gardé leur route ni obtenu le gaz promis. Quoique, selon les services concernés, la promesse de gaz tient toujours mais sa concrétisation tarde à venir. Sur le chemin de wilaya numéro 34, qui est la dorsale qui dessert tous les villages, toujours pour faire passer les diverses canalisations, le bitume a été coupé à la tronçonneuse, laissant les arêtes très aiguisées et les eaux de pluie, en ruisselant, ont emporté toute la terre qui se trouve à la verticale de l’arête. Ce qui fait que si une roue de voiture tombe dans la saignée, c’est la déchirure assurée du pneu ou la dégradation de la jante. Et dire que tous ces dangers auraient pu être évités aux habitants si les entreprises avaient remis les routes en l’état à la fin de leurs travaux.

B. Mouhoub.

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