Les parents campent sur leur position

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Les élèves de l’école primaire Boussad Boubchir d’Ilounissène dans le versant d’Iâllalen ne vont pas reprendre le chemin de l’école. En effet, la décision est prise par les parents d’élèves non convaincus par les propos du représentant de la direction de l’Éducation, mercredi dernier, concernant le problème des élèves de troisième année mis dans la même classe que ceux de la quatrième année. «Nous avons déjà alerté les services de l’académie le jour de la rentrée scolaire. Un mois après la rentrée, aucune solution n’a été trouvée à cette situation. Déjà une semaine de grève est passée. Nous avons décidé de retenir nos enfants jusqu’au jeudi prochain parce qu’aucune solution concrète ne nous a été proposée. Si notre principale revendication n’est pas acceptée, nous irons vers d’autres actions», nous confiera un parent d’élève. En tout cas, les parents sont tous unanimes à ne pas envoyer leurs enfants dans cette école. Par ailleurs, les parents ont soulevé deux grands autres points. «D’abord, dira un autre parent d’élève, nous n’acceptons pas que les élèves du préscolaire soient envoyés vers l’école primaire Frères Krim». Et de s’interroger: «Est-ce que réellement un enfant de cinq ans peut parcourir sept kilomètres en aller et retour ? Est-ce que nous allons démissionner de nos postes de travail pour accompagner ces enfants matin et soir ?». L’autre revendication concerne la démolition des salles en préfabriqué. «Ces classes remontent à 1992. Cela fait maintenant 26 ans. Or, la durée de vie de structures pareilles en amiante ne doit pas dépasser une dizaine d’années», nous expliquera un autre parent qui rappelle à tous les responsables que dans ce sens existe un décret exécutif régissant ce genre de structures. «Il s’agit du décret 95/ 99 relatif aux constructions en amiante qui sont un danger réel pour la santé publique en général et celle des ces petits enfants en particulier», précisera cet autre parent d’élève. «Nous demandons l’inscription d’un nouveau bloc scolaire dans les plus brefs délais pour éradiquer définitivement ces structures. D’ailleurs, depuis des années, élus, parents d’élèves et comité de village avaient fait des démarches dans ce sens», dira de son côté un membre du comité de village. Cela étant, les parents d’élèves d’Ilounissène campent sur leur position jusqu’à ce que les deux premiers points qu’ils considèrent une urgence, trouvent une solution.

Amar Ouramdane

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