Le Cnapeste menace d’une grève générale

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La grève d’une journée, à laquelle a appelé le conseil de la wilaya d’Alger du Conseil national autonome du personnel du secteur ternaire de l’Éducation (CNAPESTE), a bien eu lieu.

En effet, les enseignants des trois paliers ont observé, hier, une journée de grève, suivie d’un rassemblement devant direction de l’éducation nationale à Alger centre. «Le taux de suivi à cette action de contestation oscille entre 50 et 70% dans le secondaire, alors qu’il est de 10% dans le moyen et le primaire», affirme le chargé de communication de cette entité syndicale. Cette action vise ainsi à faire entendre des revendions professionnelles liées notamment à «des mutations arbitraires et illégales des enseignants de leurs postes de travail, d’un établissement à un autre, par décisions abusives». Le syndicat veut à travers ce mouvement «protester contre des mutations arbitraires des enseignants et plaider pour le respect du droit du travail et de la fonction, notamment l’article 88 qui interdit les mutations pour des raisons disciplinaires et l’article 156 qui régit les cas de mutations des travailleurs pour nécessité de service ». Le Cnapesye explique que son conseil de la wilaya d’Alger a décidé de cette action après «l’échec» de sa réunion avec les responsables de la direction de l’éducation d’Alger-centre, tenue le 18 octobre dernier et qui «n’a abouti à aucun résultat». Réuni en assemblée ordinaire, le 11 octobre dernier, le conseil de la wilaya d’Alger du Cnapeste exige, en outre, «l’annulation de la décision d’expulsion arbitraire des centres d’hébergement d’enseignants qui étaient employés via le système numérique». D’autre part, il annonce son «refus de toute forme de restriction à la liberté d’exercice syndical», demande «l’accélération du rythme des nominations et promotions» dans les grades et «le remboursement des ponctions sur les salaires» pour la semaine qui a suivi le mois de la grève de 2018. Par ailleurs, le chargé de communication du Cnapeste a brandi la menace d’aller plus loin si, a-t-il dit, «la direction de l’éducation nationale persiste à ignorer les revendications de cette entité syndicale». Le syndicaliste n’écarte pas la possibilité de recourir à une grève générale pour «soutenir nos collègues jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause».

L.O.CH

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