450 000 élèves n’ont pas eu cours hier

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Comme prévu, le Conseil des enseignants des lycées d’Algérie (CELA) a observé, hier, une grève nationale d’une journée.

Plusieurs établissements secondaires à travers le territoire national, affirme le porte-parole du CELA, ont répondu hier à l’appel. «100% des adhérents du CELA ont suivi la journée de protestation. Plus de 18 500 fonctionnaires ont répondu à l’appel et plus de 450 000 élèves n’ont pas assisté aux cours», a signifié le porte-parole de ce syndicat, contacté hier au téléphone. Ce syndicaliste s’est félicité de la «grande mobilisation» des enseignants lesquels «veulent à tout prix la satisfaction de leurs doléances». Cette action est une occasion pour ce syndicat de dénoncer «les décisions aléatoires» prises par le ministère de l’Éducation nationale. Il s’agit, essentiellement, selon la même source, de «la modification du statut particulier des travailleurs du secteur, sans aucune prise en charge des recommandations élaborées par la commission installée à cet effet». Ce syndicat s’est également levé contre «la prolongation du mandat de la commission de gestion des œuvres sociales». Il réclame le gel pur et simple des activités de la commission nationale de gestion des œuvres sociales et l’organisation d’un référendum auprès des travailleurs pour le choix sur le mode de gestion. En outre, le conseil national du CELA s’insurge contre «la dégradation des conditions de travail dans plusieurs établissements scolaires et la situation socioprofessionnelle des travailleurs du secteur». Aussi, le CELA dénonce «le rejet de la tutelle, au niveau central et local, de la signature des PV de rencontres avec les syndicats». Toutefois, le porte-parole du CELA, dira que ce dernier convoquera son conseil national en mi novembre, «pour évaluer la situation des lieux et prendre les décisions qui s’imposent». Par ailleurs, «le CELA réaffirme son engagement et sa mobilisation dans le cadre de la confédération des syndicats algériens pour la défense du pouvoir d’achat, la retraite, le code du travail ainsi que les libertés syndicales». Aussi, cette organisation syndicale exige un statut digne pour les travailleurs du secteur, en l’occurrence une augmentation des salaires qui garantit un pouvoir d’achat respectable aux personnels de l’éducation, soit un Smig de 40 000 DA. Ce syndicat demande également la régularisation de la situation des enseignants du secondaire venus des autres paliers. Figurent également dans la plate-forme de revendications de ce syndicat, la reclassification de base des différents corps, la promotion automatique qui garantit une carrière motivante pour l’enseignant, la création de nouveaux grades de promotion pour différents corps, la définition des postes aménagés et les conditions de leur octroi et la création de passerelles entre les corps et les paliers.

L O Challal.

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