Une commission technique sur le terrain

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Les pluies diluviennes du week-end dernier ont causé de nombreux glissements de terrain non seulement sur le réseau routier mais aussi tout près des habitations. Avant-hier matin, suite aux réclamations des citoyens, le maire d’Aït Yahia Moussa a invité la commission de daïra, composée de représentants des services concernés, dont ceux de la Such, de la Slep et de la Protection civile, à venir faire une évaluation et un état des lieux. La commission s’est déplacée notamment au niveau du CW152 reliant la localité à celle de Timezrit (Boumerdès) où furent constatés des glissements menaçant de coupure cet important chemin de wilaya qui relie tous les villages du versant Ouest au chef-lieu communal. «Nous avons relevé des affaissements qu’il faudra en urgence prendre en charge», nous confiera une source proche de la commission. Un glissement menacerait notamment l’école primaire du village Chérifi. «Certains affaissements ont été constatés tout près des habitations, mais ils sont sans grande gravité», poursuivra la même source. Contacté à ce sujet, M. Rabah Hamitouche, le maire de la commune, nous apprendra que les instructions de la commission seront prises en charge, «dans le cas où un programme d’urgence spécial intempéries est ordonné par la wilaya». «C’est le comité technique de daïra qui en décidera», précisera-t-il. Par ailleurs, les services de la STP ont fait état de plusieurs éboulements sur la RN 25, qui ont été dégagés et la circulation a été rétablie. Néanmoins, pour celui qui a eu lieu à la sortie du chef-lieu communal vers Tizi-Ouzou, au lieudit  » Les Ziri », il faudra réaliser un mur de soutènement afin d’éviter que toute la falaise ne s’écroule et n’obstrue carrément cet important axe routier. L’oued a débordé dans certains endroits entraînant sur son sillage les ouvrages d’art provisoires installés par le groupe ONE qui réalise la pénétrante vers l’autoroute Est-Ouest permettant aux engins et aux camions de traverser la rivière vers les chantiers. Les pluies furent en effet si violentes qu’une panique s’est emparée des habitants des villages. «Nous ne sommes qu’à la mi-automne, ce n’est pas encore l’hiver, il faudra au plus vite procéder au curage des caniveaux et autres regards si l’on éviter des catastrophes», appellent-ils de leur vœux.

Amar Ouramdane

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