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Béjaïa : Marche de soutien au groupe Cevital

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À l’appel de la Coordination des comités de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques, des milliers de citoyens, dont des parlementaires de plusieurs wilayas, des syndicalistes et des responsables de clubs sportifs et associatifs, ont défilé, hier, le long des rues de Béjaïa. Depuis l’usine du groupe, sise dans l’enceinte du port de Béjaïa, les manifestants ont, pour la énième fois, réclamé à haute voix «le déblocage du projet de Cevital, portant construction d’une usine de trituration de graines oléagineuses». Ledit projet bute, selon le comité de soutien aux travailleurs de Cevital, sur «le refus des ports de décharger les équipements importés par Cevital». Par leur action de rue, les manifestants exigent, donc, «l’arrêt immédiat de l’acharnement contre Cevital et le déblocage de tous ses projets, l’intégration de Béjaïa dans la liste des wilayas où l’activité de trituration des graines oléagineuses est éligible aux avantages accordés à l’investissement, l’accostage des bateaux au port de Béjaïa, le débarquement des équipements et la réalisation de l’usine de trituration des graines oléagineuses de Cevital, une répartition juste et équilibrée des investissements et de la richesse dans notre pays et une gestion transparente et juste de l’économie nationale». Pour le coordination des comités de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques, «Cevital, fer de lance de l’économie nationale, est victime d’un acharnement concerté, organisé, synchronisé et minutieusement exécuté», qualifiant le blocage des projets du groupe Cevital à Béjaïa et dans d’autres régions du pays de «crime économique commis contre des projets vitaux, créateurs de richesses et d’emplois, contribuant à la diversification de notre économie et absorbant de ce fait une partie de nos diplômés». «Le sabotage de l’économie nationale par les blocages des projets de Cevital et de ceux de l’Algérie qui produit constitue aujourd’hui une réelle menace à la stabilité nationale et à la sécurité alimentaire de notre pays», écrit la coordination dans une déclaration-appel. Dans son document, elle révèle : «À Sétif, ce sont les deux usines d’électroménager, Samha et Brandt Algérie, qui sont carrément à l’arrêt. Bloquées par les services des douanes qui réclament (…) une amende de 250 milliards de centimes. Ce blocage met en péril la pérennité de 3 500 emplois. À Tizi-Ouzou, c’est OXXO, un projet de plus de 2 000 emplois, qui risque de ne jamais voir le jour. À Boumerdès, c’est le mégaprojet du Hub portuaire de Cap Djinet, qui devait créer un million d’emplois directs et indirects, qui est bloqué. À Blida, c’est le projet d’EVCON, nouvelle technologie révolutionnaire pour la production de l’eau ultra pure, qui voit ses équipements bloqués au niveau des ports algériens. À Béjaïa, ce sont les deux principales vocations de la wilaya qui sont attaquées. Un méga projet touristique prévu sur la côte Est de la wilaya, créateur de plusieurs milliers d’emploi, est bloqué. Dans le domaine de l’agro-alimentaire, c’est l’usine de trituration qui est bloquée depuis exactement 600 jours. Ce sont 1 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects bloqués pour notre jeunesse». La même coordination clôt sa déclaration, en dénonçant le «silence» des plus hautes autorités du pays.

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F. A. B.

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