Grève à la faculté des sciences biologiques

Partager

Les étudiants de la faculté des sciences biologiques du campus universitaire de Tamda, à l’Est de Tizi-Ouzou, ont entamé avant-hier une grève pour dénoncer ce qu’ils qualifient de conditions de scolarité «déplorables». Par leur action, les grévistes mettent principalement l’accent sur le manque «flagrant» d’enseignants et du matériel nécessaire pour les travaux pratiques ainsi que la surcharge des salles des travaux dirigés (TD). «Nous avons interpellé les responsables concernés à maintes reprises, surtout sur l’absence d’enseignants, souvent remplacés par des vacataires. A ce jour, aucune suite n’a été réservée à nos doléances», s’écrie un étudiant. Et d’ajouter : «Notre doyen, pourtant installé à ce poste depuis maintenant sept mois, n’a encore effectué aucune visite au niveau de ce pôle universitaire, complètement délaissé». Selon le même interlocuteur, au point où en sont les choses, la seule solution qui s’est offerte aux étudiants pour se faire entendre c’est le blocage du département, ajoutant qu’il n’est pas à écarter que le mouvement de grève ne s’intensifie si leurs revendications ne sont pas prises en considération. «La satisfaction de notre requête passe par la prise en charge effective des réclamations énumérées dans notre plate-forme de revendications. Dans le cas contraire, les cours serons gelés jusqu’à nouvel ordre», menace un membre du comité. D’autres actions sont donc envisagées par les étudiants du département, qui parlent de la probabilité d’organiser, prochainement, une marche pacifique depuis le campus, et une autre à partir du rectorat. Ainsi, en plus du département des sciences humaines et sociales, en grève depuis plus d’un mois, l’administration de l’université Mouloud Mammeri doit faire face à un autre débrayage qui fait planer le spectre d’une année blanche sur les départements touchés.

Lyes Mechouek

Partager