C’est un président du CS/ JS Djurdjura très outré que nous avons rencontré. Ce dernier estime que son équipe a été lésée par la LFWB, et qu’il existe un complot pour déstabiliser son club et lui barrer la route pour accéder en régionale II. En effet notre interlocuteur regrette la décision prise par la LFWB de restituer les deux points de défalcation à la JS Bouaklane. «Je n’ai aucun probléme avec la JS Bouaklane», dira d’entrée le président de CSA JS Djurdjura, Roujiat. Mais comment se fait-il, poursuit Roujiat, que «Le club s’est vu défalquer deux points, décisions parues dans le BO N°13 et le BO N° 14 pour non recouvrement des amendes, pour les annuler par la suite, sachant bien que les deux équipes jouaient pour l’accession, et qu’une telle décision allait influencer sur la suite du championnat». Ce n’est pas normal, poursuit notre interlocuteur. Les deux équipes jouent depuis la phase retour au chat et à la souris et s’échangent le fauteuil de leader à tour de rôle. Si la décision de défalcation de deux points a été maintenue, la JS Djurdjura aurait validé son ticket pour l’accession lors de la précédente journée disputée et remportée justement devant la JS Bouaklane. Le président du CSA JS Djurdjura a aussi tenu à dénoncer l’arbitre du match disputé une journée auparavant face à la JS Chorfa, un arbitrage, dira t-il, « à sens unique qui a tout àfait pour nous faire perdre et accorder deux cartons rouges à deux des meilleurs joueurs rien que pour casser l’ossature de l’équipe, la veille d’un match important face à la JS Bouaklane». Côté bureau de la ligue, c’est le silence radio, en absence du président de la LFWB, personne ne voulait nous éclaircir. Nous avons vainement tenté d’entrer en contact par téléphone avec le président de la ligue pour qu’on puisse en savoir plus sur cette double décision. Le président du CSA JSD estime poursuivre son action au niveau local et même déposer une requête au niveau du bureau de la commission des appels de la fédération algérienne de football, «j’irais plus loin, quitte à toucher le TAS s’il le faut», conclut-il.
A. M.