«On vise les meilleurs résultats possibles»

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Le Club Athlétique Merdj Ouamane a attendu 14 ans pour avoir enfin un local au niveau du stade Larbi Touati d’Amizour. Ce club, créé en 2004, a vu la naissance de champions. Dans cet entretien, le président Nacer Rabehi parle de tout ce qui a trait à la vie de son club.

La Dépêche de Kabylie : 14 ans après, le CA Merdj Ouamane a enfin son local au niveau du chef-lieu. Quel est votre sentiment ?

Nacer Rabehi : Je dirais que c’est une bonne chose pour notre club et ce après des mois d’attente. L’APC actuelle nous a octroyé un petit local au niveau du chef-lieu, bien que manquant d’équipements, d’où les douches qui sont remplies de matériel. C’est un acquis pour les enfants d’Amizour en premier lieu. Comme on le dit souvent, si un club a un vestiaire, donc il existe, et le contraire est aussi juste.

Pourtant, le CAMOA a enfanté des champions !

Absolument, nous avons déjà cinq filles et deux garçons qui se sont distingués en remportant des médailles. Nos athlètes se sentaient un peu lésés, eux qui réclamaient toujours un vestiaire. Permettez-moi de vous dire qu’on a perdu beaucoup d’athlètes, partis vers d’autres cieux et d’autres clubs. Maintenant, avec ce vestiaire, on essayera de récupérer ceux qui sont partis ailleurs.

Le club a combien d’athlètes ?

Concernant les athlètes, on a pour le moment une soixantaine, dont une quarantaine qui ont des licences alors que le reste, une vingtaine, sont nouveaux. Ceci dit, à Amizour, on a un problème de manque de terrains où s’entraîner. D’ailleurs, toutes les sections et tous les clubs sportifs s’entraînent en même temps, alors que les espaces sont réduits.

Le CAMOA a-t-il les moyens d’aller de l’avant ?

Si vous me parlez de subventions, notre club n’en a pas. Les subventions sont réduites à trois fois par rapport aux années précédentes. On nous avance de l’austérité, alors que cette thèse est rejetée. Chaque section vit le même problème. Je ne pense pas qu’il y a des clubs qui n’ont pas de dettes.

Pour les coachs, apparemment, il y a du nouveau ?

Oui, en sus de moi-même qui suis entraîneur et Maâmeri Samir, on a ramené un autre qui répond au nom de Brahim Ourabah. Nous comptons renforcer par un autre entraîneur, et ça se pourrait qu’il soit Ourabah Abdelkader. Ceci pour travailler dans la sérénité la plus totale.

Quels sont vos objectifs pour la nouvelle saison sportive ?

On visera bien entendu de meilleurs résultats possibles. Bien sûr, cela ne peut arriver sans la volonté de nos athlètes. Comme on dit, «il faut tout un village pour éduquer un enfant». Les parents des athlètes, les autorités et les enseignants, sans oublier, nous, en tant qu’encadreurs, cela évitera aux enfants d’aller dans les fléaux sociaux…

Entretien réalisé par Rahib Medhouche

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