Plusieurs cabarets de Tichy, localité balnéaire de Béjaia, ont été sommés de fermer jusqu’à nouvel ordre depuis mercredi dernier.
La notification qui émane de la Direction de la réglementation et de l’administration générale (DRAG) de la wilaya de Béjaia relance une affaire qu’on pensait oubliée.
Tout a commencé à la veille de la saison estivale quand les autorités avaient engagé des arrêtés de fermeture à l’encontre de plusieurs établissements avant de leur accorder un délai supplémentaire pour se mettre à niveau des dispositions du décret exécutif 05/207 du 4 juin 2005. L’initiative a été immédiatement chevauchée par divers segments de la population, qui voyaient déjà d’un mauvais œil ces “lieux de débauche”. Plusieurs manifestations populaires, dont certaines ont été suivies de violents caillassages des vitrines des cabarets, s’en suivirent pour demander la fermeture pure et simple des cabarets et la chasse aux “prostituées”. L’affaire est désormais relancée. Des exploitants des établissements visés jurent pourtant avoir déposé des dossiers de mise en conformité avec la loi et s’attendaient plutôt au renouvellement des licences d’exploitations.
Il nous a été impossible, hier, d’avoir le point de vue de la wilaya sur ces nouveaux développements. A noter enfin, que seuls les établissements opérant dans la commune de Tichy sont singulièrement visés par ces nouveaux oukases .
F. A. B.