“Un urbanisme contrôlé est la seule manière de réduire les inégalités”

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“Une urbanisation contrôlée et maîtrisée est la seule manière de réduire les inégalités entre les riches et les pauvres, et ce, par une offre de services de base à l’ensemble des populations», a affirmé Nourddine Moussa, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, dans sans intervention, lors de la conférence des ministres africains de l’Habitat et du Développement urbain (AMCHUD), qui s’est tenue au Maroc.

Dans son intervention lors des travaux de cette deuxième journée, M. Noureddine Moussa a insisté sur le lien entre l’urbanisation durable et le développement durable et rappelé que les problèmes des pays africains sont communs et qu’une collaboration et une concertation entre eux était nécessaire.

Le ministre a affirmé également, qu’on ne peut concevoir un développement durable sans une urbanisation durable. Concernant la problématique des bidonvilles en Afrique, M. Moussa a estimé que si des politiques concertées ne seront pas mises en place, le continent souffrira plus dans les 20 années à venir.

Dans le même sillage, le ministre a rappelé que l’Algérie a inscrit la résolution de l’habitat précaire comme une priorité dans tous ses programmes antérieurs surtout depuis l’an 2000. Ajoutant que l’Algérie s’est fixée comme objectif l’éradication de l’habitat précaire d’ici la fin de ce programme qui est basé sur l’engagement de l’Etat à travers les financements publics de tous projets en cours et à venir jusqu’à la disparition de ce phénomène.

Il y a lieu à souligner que, quatorze pays sont membres du bureau exécutif de l’AMCHUD, qui est une instance intergouvernementale à caractère consultatif ayant pour objet de promouvoir le développement durable des établissements humains en Afrique, sous les auspices de l’Union africaine et de l’ONU-Habitat. Il s’agit du Mali (président), Nigeria et Maroc (premiers vice-présidents) Algérie, Togo, Sénégal, République centrafricaine, Cameroun, Ouganda, Tanzanie, Zambie, Mozambique, Kenya et Afrique du Sud.

Samira Saïdj

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