Risque de paralysie dans les APC dès aujourd’hui

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Il n’est plus question pour les travailleurs communaux de baisser les bras, jusqu’à la satisfaction de leur plateforme de revendications. C’est à partir d’aujourd’hui, que les communaux ont décidé de passer à l’action, en observant un mouvement de grève de huit jours

En effet, le conseil national des secteurs des communes (CNSC), affilié au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) a décrété une grève d’une semaine, pour exiger entre autres, la promulgation du statut particulier et le régime indemnitaire des travailleurs des communes.

Ce mouvement de protestation d’une semaine (du lundi 19 au lundi 26 septembre prochain), faut-il le noter, a été décidé à l’issue de la réunion de son conseil national, tenu la semaine dernière, à la Maison des syndicats à Alger.

Cette organisation syndicale compte également observer un rassemblement des délégués syndicaux au niveau d’Alger, qui aura lieu le dernier jour de la grève, dont le lieu n’a pas été encore communiqué afin d’assurer la réussite de cette action de protestation, selon le président du CNSC, contacté au téléphone.

Il convient de souligner qu’une réunion du conseil national du cette entité syndicale est fixée pour le 25 septembre prochain à Alger, soit la veille du rassemblement « afin de prendre de nouvelles décisions pour accentuer la pression sur les pouvoirs publics dans le cas où nos revendications ne trouveraient pas d’écho favorable à l’issue de notre grève », a affirmé la même source.

Rappelons toutefois, que la plateforme de revendications des travailleurs communaux tourne autour  » du respect des libertés syndicales et le droit de grève, la réintégration de tous les syndicalistes licenciés et suspendus arbitrairement, l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs communaux en harmonie avec le coût de la vie « .

Les travailleurs des communes réclament également  » l’ouverture des négociations sur le projet du statut et du régime indemnitaire des communaux et dans l’élaboration de toute la réglementation relative au monde du travail, la révision du statut particulier des corps communs des ouvriers professionnels, des conducteurs et des gardiens, l’intégration en priorité de tous les contractuels et vacataires en post, l’abrogation de l’article 87BIS de la loi 90/11, ainsi que le maintien du régime de la retraite sans condition d’âge « .

Les travailleurs communaux exigent en outre  » la révision du statut particulier des corps communs, des OP, des conducteurs et gardiens « .

L.O.Challal

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