Les habitants du quartier Tassift de la commune de Tichy ont fermé la route nationale n° 9 à la circulation durant toute la matinée d’hier. C’est pour exiger un aménagement urbain de leur cité que ces citoyens ont recouru à cette ultime action après avoir épuisé toutes les voies légales et même après avoir aussi fermé cette même route il y a plus d’une année de cela
L’intervention du chef de daïra et de l’édile communal a été fructueuse du moment que les citoyens ont été convaincus et ont consenti à rouvrir la route aux environs de midi, mettant ainsi fin au calvaire des automobilistes qui ont poireauté toute une matinée sous un soleil de plomb.
“Avec le chef de daïra, nous avons donné la promesse aux citoyens de nous réunir demain matin, avec les directeurs de l’Exécutif concernés pour essayer de trouver une solution à leurs préoccupations», dira Hamid Aissani, président de l’APC de Tichy que nous avons pu joindre par téléphone.
Donc dans la matinée d’aujourd’hui, se tiendra au siège de la daïra de Tichy une réunion regroupant outre le chef de daïra et le maire de la localité les représentants des habitants de ladite cité et les directeurs de l’Exécutif de wilaya en charge des aménagements urbains. Cette réunion permettra probablement de trouver des solutions à moyen ou à long terme aux revendications des habitants de la cité Tassift.
Dans la même matinée, cette route n’a pas seulement été fermée à Tichy mais aussi à hauteur du pont de Scala, à l’entrée Est de la ville de Béjaïa, par les habitants du quartier de Sidi Ali Lebhar, qui exigent aussi l’aménagement de leur cité.
Le maire du chef-lieu les a rencontrés et leur a promis de prendre en charge leurs doléances dans les meilleurs délais, soit dans moins de trois semaines comme nous le dira l’un des habitants de ce quartier.
Toutefois, ce qu’il y a lieu de relever, c’est que cette fermeture à deux endroits différents de ladite route nationale n’a pas non seulement perturbé la circulation au niveau de celle-ci mais aussi au niveau de celle reliant Oued Ghir à Béjaïa car plusieurs automobilistes ont évité le premier barrage en empruntant le chemin communal de Tizi Ahmed pour aboutir à hauteur de l’hôtel des Hammadites puis ont pris le pont d’Aboudaou et menant à Alger via Oued Ghir pour revenir vers la ville de Béjaïa et là la circulation a été des plus denses.
D’ailleurs, en voyant cette circulation sur l’axe Oued Ghir-Béjaïa, plusieurs citoyens pensaient qu’il y avait aussi une fermeture de route sur cet axe.
A. Gana

