Forte adhésion à Tizi Ouzou

Partager

La grève d’une semaine à laquelle avait appelé le conseil national du secteur des collectivités locales (CNSC), a été largement suivie au premier jour du débrayage, hier, au niveau de plusieurs communes de la wilaya de Tizi Ouzou.

Selon les estimations fournies par nos correspondants au niveau des différentes localités de Tizi Ouzou, le mot d’ordre de grève a été suivi par une cinquantaine de communes sur les soixante-sept que compte la wilaya. Toutefois, la grève n’a pas été suivie au niveau de la municipalité du chef-lieu de Tizi Ouzou où les services de cette mairie ont fonctionné le plus normalement du monde hier.

Le débrayage des communaux risque de s’amplifier à partir d’aujourd’hui avec l’entrée en vigueur de l’autre appel à la grève auquel a appelé la Fédération nationale des fonctionnaires du secteur des communes (FNFC), pour trois jours et pour laquelle des travailleurs de plusieurs communes affiliés audit syndicat devront répondre comme c’est le cas de ceux de la commune de Timizart, qui ont décidé de débrayer à partir d’aujourd’hui. C’est dire qu’hier, la quasi totalité des communaux de la wilaya de Tizi Ouzou ont décidé de débrayer en signe de protestation contre les mauvaises conditions de travail qui n’ont pas été améliorées à l’instar des autres fonctionnaires de l’Etat, qui ont eu des augmentations salariales conséquentes. C’est le cas des municipalités d’Azazga, Fréha, Tizi Rached, Larbaâ Nath Irathen Yakourene, Aït Aïssa Mimoun, Boudjima, Maâtkas, Souk El Tenine, Beni Douala, Tizi N’tleta, Draâ El Mizan, Boghni, Aït Yahia Moussa, Aïn Zaouïa, Draâ Ben Khedda, Tadmaït, Tirmitine, Sidi Naâmane où le mot d’ordre a été suivi à 100%. En effet, selon nos correspondants au niveau de ces municipalités, le débrayage a paralysé l’ensemble des services communaux à l’instar de l’état civil, la voirie et les différents services techniques. Une grève qui s’étalera jusqu’au 26 septembre prochain et que le CNSC, affilié au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), menace de transformer en grève illimitée, dans le cas où les pouvoirs publics ne répondent pas à leurs doléances. Des doléances qui concernent principalement “la promulgation du statut particulier et la révision du régime indemnitaire des travailleurs des communes», comme cela est indiqué dans le communiqué du CNSC rendu public le 9 septembre dernier. Les travailleurs communaux qui ont décidé de revenir à la grève après celle entamée le mois d’avril dernier, ne comptent plus revenir en arrière jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications transmises à leur tutelle sous forme d’une plateforme, le 25 juillet et que le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales s’est engagé à prendre en charge. Parmi ces promesses, on citera la publication du statut particulier et l’accord d’un régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir de 2008 pour l’ensemble des travailleurs communaux.

Ali C.

Partager