Ambitions et limites d’une entreprise

Partager

La majorité des colloques, séminaires, think tanks et autres journées d’études organisés en Algérie pour aborder les problèmes posés par les tendances de la nouvelles économie, des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) et d’autres questions épineuses relevant du domaine de la recherche, se tiennent en dehors de l’espace universitaire classique. Ce sont généralement des bureaux d’études, des boites de consulting des experts free lance, parfois des journaux qui lancent ce genre d’initiatives. La convergence entre l’Université en tant qu’espace académique, et le monde économique, en tant que terrain de pratique quotidienne, tarde à se réaliser et acquérir ses lettres de noblesse. Le constat a été dressé depuis plusieurs années non seulement par des experts, mais également par les autorités politiques du pays.

Si les universitaires versés dans la de la recherche scientifiques ont pu arracher en 2007 des acquis en matière de statut et grille salariale, la politique de la recherche demeure encore un concept flou sous nos latitudes à tel point que moult incompréhensions grèvent de leur poids un domaine si délicat situé à califourchon entre la sphère économique et la sphère universitaire/académique.

La système de recherche scientifique, conçu dans le cadre de la nouvelle ‘’stratégie industrielle’’ et des ‘’pôles de compétitivité’’, appelle incontestablement plusieurs observations d’autant plus que le notion de recherche n’est pas tout à fait étrangère à la littérature produite par l’administration universitaire et académique de notre pays depuis les années soixante-dix du siècle dernier. Un Office nationale de la recherche scientifique a été crée pour centraliser, encadre et financer les programmes de recherche. Les activités de cet organisme furent de courte durée et subirent le sabordage des décideurs de l’époque qui n’avaient de vision pour l’Algérie que celle des intérêts personnels immédiats. Et ce sera un thème ‘’bateau’’ qui remplacera pendant de longues années cette stratégie étouffée dans l’œuf. Ainsi, sous le règne du tiers-mondisme triomphant, et sans qu’une politique sérieuse n’accompagne la phraséologie en usage, il était question de ‘’transfert de technologie’’. Comme si la chose relevait d’une ‘’révélation’’ céleste, l’on n’a préparé ni l’école ni l’université ni les unités industrielles pour opérer éventuellement ce fameux transfert. Au contraire, dans un système basé sur le nivellement par le bas, toutes les énergies susceptibles de s’investir dans la recherche scientifique ont été marginalisées. Les moyens de dissuasion n’ont pas manqué et le plus pernicieux n’était pas nécessairement ou uniquement le salaire de misère accordé jusqu’à un passé récents aux universitaires algériens. La bureaucratie, le dénuement des laboratoires, la difficulté d’accès aux sources documentaires, l’absence de statut et d’autres écueils aussi objectifs et aussi insurmontables ont fini par dresser un barrage à tout esprit de recherche. Mais pour donner le change et distribuer la rente par ce canal, on n’a pas hésité à envoyer à l’étranger des boursiers triés sur le volet par qui vous savez. L’opération se transformera, dans la plupart des cas et sans surprise, en une fuite des cerveaux organisée par les pouvoirs publics. Les résultats sont là. Les meilleurs laboratoires de médecine du monde, les plus performantes usines de montage électronique ou de conception informatique emploient des cadres algériens de haut niveau.

L’on a pu observer que le thème de la recherche est revenu au devant de la scène au cours des trois dernières années. Le gouvernement avait décidé de mettre en 2009 une enveloppe financière de 100 milliards de dinars dans ce secteur. À ce niveau, deux questions ne manqueront pas d’être posées par les institutions chargées de gérer cette enveloppe (université et autres laboratoires) et par les concernés eux-mêmes. Jusqu’à quand la recherche scientifique demeurera l’apanage de l’État alors que sous d’autres cieux elle est assurée par des entreprises industrielles qui consacrent une partie de leurs budgets à ce que leur comptabilité mentionne sous la rubrique R & D (Recherche et Développement) ? Cette question se justifie par le fait qu’une recherche pragmatique, utile et efficace pour le développement ne peut réellement être ‘’commandée’’ que par ses futurs utilisateurs. De là découle la deuxième question : à quel type de recherche devraient s’atteler les Algériens ? Nous savons que la recherche fondamentale requiert des aptitudes et des enveloppes financières hors de notre portée.

Quels objectifs pour quels utilisateurs ?

L’on se souvient de certains thèmes de recherche en graduation ou post-graduation qu’un spécialiste qualifie de recherche du ‘’sexe des anges’’ tant ils ont le relent de lubies que l’état de l’économie nationale ne justifie nullement. Reste ce qui devrait constituer l’axe fondamental de notre système de recherche, à savoir la recherche appliquée. Que ce soit pour les besoins de l’industrie, de l’agriculture ou des autres secteurs de développement, l’on ne peut consentir des dépenses en recherche qu’en contrepartie d’un cahier de charges dans lequel seront inscrits les vrais besoins de l’économie en la matière et projetés les résultats d’application censés augmenter la productivité résoudre un problème technique ou apporter une nouvelle organisation des mécanismes de travail. L’idéal sera d’impliquer dans le futur proche les entreprises industrielles dans le financement de la recherche, et cela sans aucune coercition. Au contraire, c’est en encourageant l’investissement dans l’économie d’entreprise par toutes formes d’incitations que, à un certain moment de sa croissance, l’unité de production ou l’atelier d’usinage sentira de lui-même –via la concurrence et la pression du marché-la nécessité du renouvellement des connaissances et l’impératif de l’innovation.

Par-delà la partie qui commande le projet de recherche et la partie appelée à en utiliser les données pratiques, le cœur du système de recherche se trouve être indubitablement dans l’instance académique et universitaire. Celle-ci, promise à des réformes annoncées depuis longtemps, patauge encore dans des difficultés où l’intendance et la logistique les plus rudimentaires prennent en otage l’organisation entière et réduisent l’offre pédagogique dans ce qu’elle a de plus substantiel. Le salaire et le logement des enseignants, l’hébergement, le transport et la restauration des étudiants, l’accès aux sources documentaires et informatiques, les indemnités d’encadrement des mémoires et autres thèses de recherche, bref, tout un éventail de problèmes qui mettent face à face les étudiants, les enseignants, le syndicat et l’administration. A tort ou à raison, cette dernière est toujours vue comme évoluant dans une tour d’ivoire qui lui ferme la vue sur l’environnement pédagogique et social de l’université.

On ne sait pas encore s’il faut faire preuve d’optimisme quant à l’issue des pourparlers CNES-ministère de l’Enseignement supérieur engagés depuis des années. La nouvelle grille des salaires de la Fonction publique ne semble pas agréer à l’ensemble des fonctionnaires de ce secteur. De même, le statut de l’enseignement-chercheur, en dehors d’une tradition institutionnelle comme celles en vigueur dans les pays développés- à l’image du CNRS en France, avec ses démembrements départementaux et ses différents services liés aux spécialités universitaires-, ne peut atteindre tout de suite sa maturité de façon assurer la sécurité du chercheur sur le plan de son évolution professionnelle et de sa condition sociale, et de façon aussi à donner à la recherche ses lettres de noblesse par une rentabilisation optimale des investissements réalisés dans les laboratoires.

Le pouvoir politique et les professionnels du secteur connaissent bien les limites des performances propres au système universitaire tel qu’il existe dans son schéma actuel. En effet, les gestionnaires de l’économie nationale et les nouveaux capitaines d’industrie qui commencent à conférer au secteur économique ses vraies valeurs de rentabilité et de compétence se posent d’ores et déjà la grande question de savoir où se trouvent les relais en matière de ressources humaines appelées à prendre en charge les entreprises et à manager leur politique d’investissement.

Déjà à un niveau inférieur d’exécution- loin de l’ingénierie ou de la conception académique-, le marché actuel de l’emploi est déclaré aride dans les catégories moyennes des ouvriers spécialisés, charpentiers, plombiers, menuisiers aluminium, techniciens en froid,…etc. Aussi bien l’entreprise algérienne que l’entreprise étrangère appelée à travailler en Algérie, aucune d’entre elle n’a l’assurance de tomber sur des qualifications valables dans la formation relevant du cycle court. On fait semblant de jouer à la ‘’vierge effarouchée’’ lorsque des entreprises étrangères ramènent de leur pays d’origine la main-d’œuvre spécialisée pour construire nos bâtiments et aménager nos routes !

Formation/emploi : la clef de voûte

L’on ne peut passer sous silence le fait que la relation, supposée étroite et fertile, entre la formation et l’emploi n’avait pas bénéficié de l’attention requise des pouvoirs publics de façon à rationaliser et harmoniser le rapport entre la qualification et le background universitaire d’une part et les besoins d’une économie émergente d’autre part. Néanmoins, l’engagement de l’Algérie dans l’économie de marché- supposant compétitivité performance et management moderne- ne peut souffrir davantage les atermoiements d’un système scolaire et universitaire qui risque de former des chômeurs en puissance.

Pourtant, sur le plan de la recherche scientifique appliquée, l’Algérie, au vu de l’embellie financière qui caractérise son économie depuis presque une décennie, est supposée pouvoir engager de grands chantiers pour mettre à niveau les entreprises et l’administration sur le plan technique en adaptant les dernières inventions et créations du monde développé. Il est désolant de voir des logiciels pirates- qui circulent en toute impunité- prendre la place et le rang de recherche applicables à nos entreprises. Or, en matière de solutions informatiques, des Algériens de valeur sont en train de rendre des services inestimables à des boites étrangères au moment où s’échaudent ici de fumeuses chimères lors de dispendieux séminaires tendant à inciter les cerveaux algériens à revenir au pays pour y investir et s’y investir ! La part prise par la matière grise algérienne sous les cieux ‘’plus cléments’’ d’Europe, d’Amérique et des pays du Golfe est un signe révélateur des échecs recommencés de la politique nationale de recherche et de la stratégie de la valorisation des énergies humaines nationales.

Que ce soit dans le secteur primaire (agriculture, forêts environnement) que dans le secteur secondaire (industrie, agroalimentaire) en passant par le secteur des services (tertiaire), l’Algérie a des besoins énormes de mise à niveau technique et de gestion. Aucune mesure administrative ou ‘’jurisprudence’’ étrangère ne peut remplacer l’action de la recherche scientifique. Des actions de recherche appliquée ont été déjà initiées en Algérie pour adapter des inventions ou créations occidentales. Les spécialistes algériens en environnement et en foresterie ont tiré le meilleur parti de l’observation et de l’évaluationdes couverts végétaux par satellite. Ainsi, la nappe alfatière recouvrant tout le territoire des Hauts Plateaux a pu être suivie dans son évolution régressive jusqu’à pousser les scientifiques à tirer la sonnette d’alarme pour que les pouvoirs publics prennent en charge la question des surpâturages, des labours illicites et d’autres défrichements délictueux..

Chercher les chercheurs…

Les structures, les modalités, les financements et les modes d’intervention de la recherche ne cessent d’évoluer à travers le monde. Si, auparavant, la recherche scientifique était confinée dans les efforts fournis par une personne ou une équipe très réduite, l’évolution de l’organisation sociale des Etats fait qu’actuellement la recherche est moins personnalisée. Elle est souvent due à des entités institutionnelles (universités, instituts, laboratoires,…) au sein desquelles les personnes n’ont pas moins de mérite. Ainsi, dans le cadre du partenariat avec des pays avancés, des universités ou instituts algériens ont engagé des recherches conjointes qui bénéficient de l’expérience de l’un et de la connaissance du milieu de l’autre.

Par rapport aux mécanismes de recherche mis en place depuis des décennies dans les pays développés- mécanismes institutionnels, managériaux, financiers, partenariat avec les entreprises privées- l’Algérie enregistre un énorme déficit Actuellement, les sujets de recherche sont quasi exclusivement inspirés par des individualités au sein de l’université par des conseils scientifiques y siégeant ou par la tutelle administrative. Les résultats de la recherche élisent souvent domicile dans les tiroirs de l’université. Leur prolongement sur le terrain ne bénéficie d’aucune garantie. Pire, des dizaines d’inventeurs- ayant fabriqué des machines et des outils suite à un souci de régler un problème technique réel posé au sein de la communauté- attendent depuis des années un brevet qui n’arrive pas. La plus intrépide des volontés s’en trouvera nécessairement émoussée.

Les ouvrages pédagogiques, spécifiquement relatifs aux sciences humaines, manquent terriblement dans les bibliothèques universitaires et même dans les librairies. Les étudiants sont alors doublement pénalisés du fait que ces disciplines sont enseignées actuellement en arabe. Le phénomène n’est pas nouveau ; il remonte à la période où les matières inhérentes à ces disciplines étaient enseignées en langue française, aussi bien pour la philosophie au lycée que pour la sociologie, le droit, l’histoire, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie ou l’économie dans les universités. Le problème a pris une ampleur considérable depuis que la plupart de ces matières ont été ‘’officiellement’’ arabisées à partir du milieu des années 1980 ; officiellement, car, dans la réalité des choses, dans les amphithéâtres de nos universités, le français se trouve mêlé à l’arabe, une cohabitation qui n’est pas toujours issue d’une ambition d’élever le niveau, de donner des horizons nouveaux aux étudiants et d’embrasser les différente facettes d’un panel de disciplines qui n’ont pas toujours l’avantage de la ‘’lisibilité’’ immédiate. Le ‘’sabir’’ en vigueur dans nos salles de classe pour expliquer la phénoménologie de Husserl, les concepts d’inconscient collectif, de classe sociale ou de sublimation, est plutôt dicté par la nécessité impérieuse de faire passer le message aux étudiants, par quelque moyen que ce soit, vu l’état de faux bilinguisme dans lequel ils se trouvent, situation s’apparentant souvent à une nullité avérée dans les deux langues.

Ayant fait leurs études primaires et secondaires en arabe, les étudiants se trouvent confrontés à un problème de taille : les références bibliographiques, soit à caractère didactique soit des ouvrages de fond, sont dans la majorité des cas écrites dans les langues occidentales et, pour le cas qui nous concerne, en langue française. Les quelques cas d’ouvrages traduits, non seulement ils représentent une infime partie de la production mondiale en la matière, mais aussi présentent fréquemment l’inconvénient d’une traduction approximative, parfois littérale, qui laisse de côté les idées essentielles véhiculées par les ouvrages-sources.

D’autres problèmes, liés à la conception très restrictive que se font les étudiants de la matière en question, finissent par constituer un handicap sérieux pour la suite du cursus. Nous avons vu des étudiants en démographie désemparés devant des modules de statistiques auxquels ils n’étaient pas préparés ; et pourtant, le moins branché des hommes ayant reçu le minimum d’instruction pourra se rendre compte que sans les statistiques, la science démographique demeurerait handicapée.

Dévalorisation des sciences humaines

Ainsi, ceux, parmi les étudiants qui choisissent une discipline relevant des sciences humaines et sociales, font face à plusieurs problèmes à la fois. En tant qu’ensemble de disciplines participant à la préparation des cadres de la nation pour prendre en charge, demain, les questions économiques et sociales du pays, et en tant que domaine faisant partie de la culture de la citoyenneté et de la formation des élites, ces matières sont, à dessein, dévalorisées par les décideurs des pays arabes. C’est, en quelque sorte une conséquence logique- voire même un axe fondamental- du travail de soumission des peuples à la volonté des princes, travail qui exige l’anéantissement de toute pensée critique et de réflexion citoyenne.

L’on rapporte que les cours de philosophie ont été arabisés en Tunisie à la suite d’une année de protestations sociales organisées par les étudiants et les ouvriers !

N’est-ce pas que c’est fort significatif cette façon d’inhiber la fonction critique et d’éveil d’une discipline importante des sciences humaines ? L’arabisation est, ici, prise comme une mesure de répression.

De même, les autres matières enseignées au collège et au lycée n’ont jamais permis l’accumulation d’un background culturel qui aurait permis à l’étudiant à l’université d’aborder avec assurance les modules plus élaborés qu’on lui présente. Sur ce plan, le seul regard jeté sur l’enseignement de l’histoire et de la géographie nous renseigne amplement sur le désastre pédagogique provoqué dans les sciences humaines. En effet, comment pourra-t-on aborder les thèmes de la division internationale du travail, la genèse et l’évolution des conflits sociaux, les rapports entre la croissance et le développement, la mobilité sociale, le chômage, l’inflation, le produit intérieur brut,…lorsque, pendant toute sa scolarité l’élève n’a eu droit qu’à la mythique nation arabe ou à la chimérique Oumma islamia ? Dans le contexte même de cette aire civilisationnelle, on lui fait rarement mention du mode de vie des populations sahariennes, du génie des peuples qui ont construit les foggaras et les canalisations du Nil.

Les bouleversements actuels qui affectent en profondeur les sociétés et les gouvernants de l’aire géographique arabe sous le nom de « Printemps arabe » risquent fort de ne pas pouvoir être appréhendés et assimilés dans toutes leurs dimensions par les étudiants en sciences politiques et de la communication en raison d’un déficit de formation dans les matières essentielles des sciences humaines.

Comment, dans ce cas, prétendre comprendre et saisir correctement les thèses de Jacques Berque et de Mohamed Boukhabza sur le mode de vie pastoral et la sociologie des zones de steppe ? Comment aborder les écrits anthropologiques de Mouloud Mammeri et de Mohamed Arkoun et les ouvrages d’ethnologie coloniale lorsque la formation linguistique et les acquisitions en culture générale sont réduites à la portion congrue ? Lorsque ces deux derniers éléments viennent à manquer, et c’est malheureusement le cas dans notre école sinistrée, les dégâts entraînés chez les futurs étudiants en matière de culture de communication sont tout simplement désastreux. L’indigence qui en résulte est aujourd’hui visible dans la rédaction des journaux, les cellules de communication installées dans les wilayas et au niveau de certaines directions (administrations et entreprises).

La documentation (livres, revues, journaux, multimédias) relative aux sciences sociales et humaines est des plus fournies à travers le monde ; les méthodes d’analyse et la didactique qui les accompagnent ne cessent d’évoluer et de se renouveler. Dans certains examens, les épreuves ont été extraites de périodiques parus pendant les toutes dernières semaines précédant l’examen.

La problématique de l’enseignement des sciences humaines et sociales conditionne la formation de l’esprit critique, la naissance de la citoyenneté assumée et la formation de l’élite culturelle et intellectuelle du pays qui est le complément indissociable de l’élite technologique et scientifique. Autrement dit, elle revêt un caractère éminemment politique qui explique l’ampleur des enjeux qui l’entourent et la kyrielle de jeux auxquels se livrent les décideurs pour juguler ou déjouer ses impacts.

La recherche scientifique relative aux sciences humaines dans les institutions académiques algériennes est l’une des plus maigres, si l’on excepte les activités du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC d’Oran) par lesquelles nos universitaires essayent tant bien que mal de sauver la face de la recherche dans ce domaine si important.

Amar Naït Messaoud

[email protected]

Partager