Aït Aïssa Mimoun

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Iboussaden

Que de manque en matière de commodités

Iboussaden est un petit village enclavé perché sur les monts d’Aït Aissa Mimoun, à quelques encablures du chef-lieu communal, et à 15 kilomètres à l’est de la ville de Tizi-Ouzou. Abritant 400 âmes environ, ce village reste toujours privé de toute commodité pour une vie décente. Ses habitants ne cessent de souffrir le martyre quotidiennement, à cause de multiples carences sont l’absence d’un réseau de caniveaux pour le drainage des eaux pluviales. «En hiver, nos maisons deviennent des plages, toutes les eaux pluviales hivernales les envahissent, l’absence d’un réseau de caniveau est la première cause de notre mal vie», déclare un habitant. De plus, le village est plongé dans le noir, car l’éclairage public est défaillant depuis des lustres, et cette situation expose les villageois aux divers dangers, surtout celui des animaux errants qui circulent par meutes entières en pleine nuit. «On a bénéficié de ce réseau, il y à plus d’une décennie, mais depuis, il n’a jamais vu de travaux de réfection», déclare un autre citoyen. Ajoutons à ces problèmes, celui d’un tronçon routier, qui est dans un état de dégradation trop avancé il est impraticable en plusieurs endroits. «On souffre avec cette artère, elle est dans état lamentable», déclare un transporteur. Cette misère n’a pas l’air de voir un épilogue proche, car elle n’a jamais attiré l’attention du moindre responsable, et cela malgré les maintes démarches faites par les citoyens, et aussi les différentes correspondances adressées aux différents responsables concernés, à leur tête, les élus municipaux. «Quand il s’agit des élections, ils savent tous faire des meetings, et nous inviter pour voter, mais quand il s’agit d’un problème touchant la population, personne ne vient à l’aide. Où sont-elles les promesses de ces élus municipaux ?!», ajoute le même interlocuteur.

Ighil Bouchène

La salle de soins défaillante

La salle de soins du village Ighil Bouchène, à quelques encablures du chef-lieu communal, et à 15 Kms à l’est de la ville de Tizi-Ouzou, souffre d’un manque flagrant en matière de personnel, et de produits pharmaceutiques. Elle ne compte qu’un seul infirmier, qui s’occupe souvent de changer les pansements des malades, même cette opération n’est pas toujours disponible, car il y à un manque de produit pharmaceutique. Idem pour les injections, car à chaque patient se voit obligé d’acheter le traitement et la seringue, qu’il n’est pas sûr de trouver dans l’établissement. «Pourquoi l’a-t-on nommée salle de soins ? Ils doivent lui changer de vocation», déclare un citoyen. «Son équipement par le matériel pharmaceutique, et aussi par le personnel est plus qu’une urgence, nos malades sont entrain de se déplacer vers les régions limitrophes, pour une cause banale, comme le changement d’un simple pansement !», ajoute-t-il.

Adaoun Hakim

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