Tout comme de nombreuses municipalités de la wilaya, la commune de M’Kira à l’extrême sud de Tizi-Gheniff, attend le lancement des projets qui lui sont accordés dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire.
Il faut dire qu’actuellement, il existe encore dans cette municipalité rurale deux cités bidonvilles : celle de Tamdikt sur la RN 68 vers Chabet El Ameur et celle de Tighilt Bouguenni au chef-lieu. Au total, la commune a bénéficié d’un programme de cent quarante six logements répartis en plusieurs lots. Selon le maire, quelques lots d’environ quatre-vingts unités ont été déjà confiés. « Pour le moment, ils ne sont pas encore lancés. Il est attendu que les entreprises détentrices de ce marché passent aux terrassements incessamment », nous a confié une source locale. La réalisation de ces projets urge afin d’éradiquer ces cités. Le problème se pose pour la cité de Tamdikt. Le terrain appartiendrait à des privés et l’APC n’a pas les moyens de régler le coût de cette assiette foncière. Dans cette commune rurale, il n’existe presque plus de terrains appartenant à la municipalité si bien que les projets tardent à être lancés. « Tout passe par la procédure d’expropriation. Et ce n’est guère quelque chose de simple », a ajouté notre source. Les citoyens de M’Kira s’intéressent surtout à la formule de l’habitat rural, mais on croit savoir que les quotas qui leur sont destinés sont insuffisants par rapport à la forte demande. Les autorités de cette commune comptent beaucoup sur ce projet d’éradication des deux bidonvilles. « Une fois que les cent quarante-six logements seront réalisés, on essaiera de trouver la solution pour les habitants de Tamdikt », a précisé par ailleurs un autre interlocuteur.
Amar Ouramdane