La Traduction des romans algériens du français vers tamazight et l’arabe, en chantier

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L’ouverture officielle du colloque sur la traduction des romans algériens du français vers tamazight et l’arabe, a eu lieu hier à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Organisé par le Haut Commissariat à l’Amazighité il s’étalera sur deux journées.

Le coup d’envoi de cette rencontre a été donné par le premier magistrat de la wilaya, Mr Bouazghi Abdelkader. Etaient présents, Abdelhafidh Amokrane, ancien ministre des affaires religieuses et actuellement membre du HCA, ainsi que le secrétaire général de ce dernier, M. Youcef Merahi, le directeur de la Maison de la culture, El Hadi Ould Ali, des représentants du gouvernement, la représentante de l’APW, un représentant du Haut Commissariat de la Langue Arabe, M. Yahiatène, en plus de la presse et d’autres invités. Le coup d’envoi du colloque a été marqué par une locution donnée par le secrétaire général du HCA. Ce dernier, après avoir souhaité la bienvenue aux présents, a fait part de l’objectif et de l’importance d’une pareille rencontre. Il fut Suivi par M. Abdelhafidh Amokrane, de la représentante de l’APW puis du wali. Le secrétaire général du HCA n’a pas mâché ses mots et s’est incliné devant les efforts et la lutte menés par son organisation pour l’inscription de la langue amazighe dans le patrimoine culturel algérien. Il a cité dans ce sens, quelques rencontres organisées par cette structure, et dira : «20 à 30 rencontres de cette nature sont organisées par le HCA chaque année, prenons à titre d’exemple celles de Ouargla, de Ain Temouchent et de Jijel », et d’ajouter que « ces activités font partie d’une stratégie pour porter le message amazighe d’une wilaya à une autre et permettre, ainsi, d’améliorer et d’enrichir la culture algérienne, l’écriture en particulier, dans ses trois dimensions, amazighe, arabe et française ». Pour sa part, l’ancien ministre affirme qu’il est « content de prendre part à ce genre de rencontres qui ne font qu’enrichir et honorer notre culture ». De même pour la représentante de l’APW, qui a encouragé les membres du HCA, ainsi que tous ceux qui ont mené le combat pour l’émancipation de tamazight, à ce propos, elle affirme que « le droit identitaire n’a pas été donné facilement, mais arraché après de lourds sacrifices, il est donc nécessaire de continuer cette lutte ». Après ces interventions, c’était au tour au wali de déclarer l’ouverture officielle du colloque, après une locution dans laquelle il a évoqué l’importance de la traduction dans la culture et le patrimoine, à ce propos il dira que « cette rencontre répond à un rendez-vous de l’histoire pour évoquer les grandes figures de la littérature algérienne, du conte et de la poésie », et d’ajouter que « de part le rôle qu’elle a joué dans l’intercompréhension des peuples,la traduction demeure un élément déterminant dans l’avancement des langues et des cultures e. Des civilisations entiéres garantit aux peuples l’épanouissement ». M. Bouazghi a également signalé que « la traduction est un moyen civilisateur, c’est au spécialistes de travailler ce volet pour rehausser la culture algérienne ». Il est important de signaler qu’un programme riche a été concocté pour ce colloque, avec au menu, pas moins d’une quinzaine de conférences traitant de divers thèmes et s’étalant sur les deux journées. Ces dernières seront animées par de nombreux professeurs et chercheurs universitaires des divers coins du pays. Notons, enfin, qu’une dizaine de ces conférences ont été animées tout au long de la journée d’hier, tandis que cinq autres seront présentées aujourd’hui

Rachida Selmani

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