Avoisinant les seize mille habitants, la commune de Ouadhias sise au sud de la wilaya de Tizi- Ouzou, compte ses carences dans plusieurs secteurs.
D’emblée, le chef lieu qui devait être embelli n’est guère reluisant, le quartier Fakous, la cité Zedma, les 43 logements et la cité Hanafi pour ne citer celles-ci, se trouvent dans un piètre état depuis belle lurette, ni téléphone ni gaz, ni revêtement. Les 120 locaux commerciaux destinés aux jeunes chômeurs dont a bénéficie la commune accuse un immense retard dans sa concrétisation, pourtant l’assiette foncière a été choisie aux abords du marché hebdomadaire. Justement, même en ce qui concerne les travaux d’aménagement de ce marché n’est à l’ordre de jour. Le projet d’ovoïde, l’hôpital de 60 lits, le centre de formation, la délocalisation de la décharge… sont autant de projets qui traînent au grand désarroi de cette population. Dans les villages, la vie n’est guère facile, à titre illustratif, un tableau noir a été affiché au grand malheur des villageois de Ouadhias Tribu, la poste existant depuis des décennies demeure toujours fermée, les usagers notamment les émigrés courent jusqu’au chef-lieu pour retirer leur argent. Ces habitants rencontrés à Tikeoucht ont soulevé une autre carence, il s’agit de l’Internet, surtout que ce moyen de communication est très utilisé. «L’Internet est le moyen qui peut sortir notre contrée de son isolement, comme cette commodité offre la meilleure condition notamment pour les étudiants qui font leurs recherches», souligne un étudiant.
M. Z.