La commune de Benidjellil dans le cadre de la scolarité des enfants est bien nantie en matière d’infrastructures dans les deux premiers paliers. Elle est pourvue de dix écoles primaires réparties à travers les villages et deux CEM implantés au chef-lieu. Il lui manque cependant un lycée, et les autorités locales ne cessent de le revendiquer depuis l’année 2007. Le P/APC actuel, M. Kaci, ne cesse de crier haut et fort que sa commune possède plus de 400 lycéens inscrits dans les établissements des communes limitrophes, telles que Beni Maouche, Timezrit, Sidi Aïch, El Kseur et Smaoun, d’où les charges exorbitantes engagées chaque année pas la municipalité. «Il nous faut un lycée à Benidjellil pour éviter les pertes de temps et la fatigue aux lycéens qui sortent en hiver dans le noir à 6h du matin et rentrent le soir à 18h. Ils errent un peu partout dans les lycées des communes limitrophes. Les filles sont orientées vers les lycées de Timezrit et Sidi Aïch, et les garçons vers ceux d’El Kseur, Smaoun et Béni Maouche. Le transport scolaire coûte cher pour la commune. Nous signons des conventions avec 13 bus de transport privé pour 100 mille dinars par mois. En 2010/2011, nous avons obtenu une subvention de 1,5 millions de dinars qui n’ont pas suffi à couvrir les charges de transport annuelles et il a fallu puiser 1,2 millions du budget communal. Voilà autant de raisons soulevées dans nos différentes correspondances que nous ne cessons d’envoyer depuis 2007 à la wilaya, demandant l’inscription d’un lycée. Nous avons profité de la dernière visite du wali pour lui étaler toutes ces raisons qui font qu’un lycée à Benidjellil est devenu impératif et on lui a même fait visiter le terrain de 10 000 mètres qu’on lui a réservé», soulignera le P/APC, montrant à quel point ce lycée est indispensable pour sa commune. La scolarité des enfants est un domaine que l’Etat ne cesse d’encourager pour assurer une instruction pour tous, afin d’éradiquer l’analphabétisme en ville ou en campagne chez les générations actuelles et futures. Le taux d’analphabétisme chez les générations issues durant la colonisation, était exorbitant notamment chez la gent féminine, particulièrement dans les coins les plus reculés.
L. Beddar
