Les augmentations obtenues dans le secteur de l’éducation sont insuffisantes, car il n’y a rien d’officiel qui est parvenu à notre niveau, que ce soit les indemnités où le calendrier du versement. De ce fait, nous avons décidé de maintenir notre grève de trois jours.
Il y a toujours une injustice qui perdure par rapport aux augmentations de salaire des travailleurs des autres secteurs de la Fonction publique qui varient entre 10 000 et 13 000 DA, alors que les travailleurs du secteur de l’éducation n’ont bénéficié que d’une augmentation qui varie entre 4 000 et 9 000 DA. Ajouté à cela, les dossiers relatifs à la révision du statut particulier, celui de la revalorisation du point indiciaire et celui de la retraite ne sont toujours pas pris en charge. Toutefois, notre salaire est composé beaucoup plus de primes et d’indemnités. Lorsqu’un travailleur vit de prime et d’indemnité cela veut dire que ce travailleur vit au seuil de la pauvreté. Cependant, le ministère de tutelle ne veut toujours pas régler le problème de salaire.
L. O. Ch.