L’entreprise Electro-Industries paralysée

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L’entreprise Electro-Industries d’Azazga a connu, hier, une journée mouvementée suite au rassemblement, observé devant le portail, par les représentants de l’association des fils de chahid.

Un rassemblement intervenu suite à un appel lancé par la Fédération nationale des fils de chahid (FNFC) et la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC) de la wilaya de Tizi-Ouzou, afin de dénoncer  » l’agression sur un travailleur (fils de Chahid) par un syndicaliste, à l’intérieur même de son lieu de travail, suivie d’une double sanction infligée à ce même travailleur par le P-DG de l’entreprise et ses deux directeurs « , lit-on dans la déclaration parvenue à notre rédaction.

Dans cet appel, signé conjointement par les deux organisations des fils de chahid de Tizi-Ouzou, le rassemblement d’hier, a eu lieu afin d’exiger, entre autres,  » la radiation définitive des rangs de l’organisation UGTA des deux syndicalistes, Boudjemaâ Mustapha et Meziani Med Ameziane, respectivement, secrétaire général et son collaborateur, qui sont à l’origine de ce conflit, et le rétablissement de notre frère, Massout Lounes, et les autres travailleurs, dans leurs droits socioprofessionnels et l’absolution des sanctions injustes avec rémunération des journées défalquées « .

Contacté par nos soins, hier après-midi, le secrétaire général du syndicat de l’entreprise Electro-Industries, tout en nous affirmant qu’effectivement,  » le complexe est complètement paralysé « , n’a toutefois pas hésité à nous faire part que  » sur les 850 travailleurs de l’entreprise, une trentaine seulement a répondu à l’appel et que le reste des employés a observé un arrêt de travail, en guise de solidarité avec le syndicat et la direction de l’entreprise « . Selon Boudjemaâ Mustapha, le mouvement d’hier « cachait des desseins inavoués « . Le syndicaliste est allé jusqu’à accuser les auteurs de ce mouvement d’être  » coupables d’entrave à la liberté de travail », en nous citant l’exemple du P-DG, du directeur d’unité moteur et de trois responsables syndicaux, empêchés, selon ses dires, de pénétrer à l’usine. Répondant aux accusations d’agression envers un travailleur par un syndicaliste à l’intérieur de son lieu de travail, notre interlocuteur a tenu à démentir, d’une manière catégorique, ce qu’il appelle  » des mensonges colportés  » dans ladite déclaration.  » En tant que syndicat, nous n’avons aucun pouvoir pour sanctionner un travailleur. Au contraire, nous sommes là pour défendre les intérêts, moraux et matériels, de nos travailleurs. Dans cette affaire, j’estime que nous avons joué notre rôle convenablement, puisque nous avons donné notre avis et nous avons demandé à la direction de ramener la sanction de M.Massout du deuxième au premier degré « , précise le premier responsable du syndicat d’Electro-Industries.

Ali C.

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