5e édition de la Rencontre poétique amazighe de la Soummam

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L’association Etoile Culturelle d’Akbou prépare la 5e édition de la rencontre poétique amazighe de la Soummam qui se tiendra du 27 au 30 décembre 2011, soit quatre jours durant.

Une rencontre dont le thème aura pour intitulé « Poésie et environnement ». Boualem Messouci, le président du jury, dira qu’« un appel est déjà lancé à tous les poètes désirant prendre part à cette rencontre pour envoyer, sous pli cacheté et avant la date butoir du 30 novembre 2011 à l’Etoile culturelle d’Akbou au centre culturel de la ville, trois poèmes inédits, sous anonymat et en trois exemplaires, se rapportant si possible au thème de la rencontre, ces poèmes doivent être saisis à l’outil informatique et écrit en graphie latine et ils doivent être des œuvres de création. Aussi, doivent être joints, une fiche technique comportant les documents et les renseignements personnels d’état civil, l’adresse postale ou électronique, les coordonnées téléphoniques ainsi que les titres des poèmes. Et il ajoutera : « Cela fait 5 ans que nous organisons cette rencontre. Chaque année, nous choisissons une thématique différente. L’année passée, on a choisi le thème de l’amour, et cette année, on a opté pour l’environnement. Sachant que de par le monde, les artistes ont toujours été à l’avant-garde des combats pour les causes nobles, et à travers cette rencontre, nous voulons associer le combat de nos artistes à cette cause qu’est la lutte pour la sauvegarde de l’environnement, mis à mort par toutes les formes de pollution ». Il informe, par ailleurs, que les sujets à développer ne manquent pas, citant entre autres les sachets et les bouteilles en plastic, les emballages et les tessons de bouteilles en verre, la gestion des déchets industriels et ménagers, la pollution des nappes phréatiques, de l’air et des rivières, l’avancée du désert, la déforestation, les incendies de forêts, la protection de la faune et de la flore, les espèces

menacées d’extinction…etc. Il poursuivra : « Nous avons inventé une autre forme de récompense, pour les trois candidats qui sortiront premiers du concours. Nous prendrons en charge l’édition de leurs ouvrages. Cela aidera nos lauréats à publier.

Une façon d’enrichir la palette du livre Amazigh. Une telle rencontre est nécessaire pour faire comprendre aux citoyens que la dégradation de la nature entraîne systématiquement la dégradation de la santé des humains, de la faune et de la flore et qu’il y a lieu d’y remédier en prenant soins de cette nature qui nous offre gracieusement ses bienfaits », termine notre interlocuteur.

L. Beddar

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