La commune d’Aït Mahmoud à quelques kilomètres du chef-lieu de daïra de Béni Douala a bénéficié de plusieurs projets d’envergure qui lui permettront de sortir la tête de l’eau et d’améliorer le cadre de vie de la population.
A commencer par la réalisation d’une décharge contrôlée dont l’enveloppe financière qui lui a été octroyée par la Direction de l’environnement, est d’un milliard et cent millions de centimes. Ce projet est en phase finale. Quant aux logements sociaux entamés depuis 2005, quarante unités ont été achevées. Pour l’habitat rural, pour ce quinquennal 2010-2014, 137 unités avaient été distribuées pour les postulants. Sur un autre registre, la réalisation d’une bibliothèque allouée dans le cadre du FCCL ainsi que deux foyers de jeunes pour le village de Thagragra et un autre au chef-lieu dans le cadre des PCD de l’exercice écoulé sont achevés. Un nouveau CEM est retenu pour la municipalité. Cela, ajouté au projet d’électrification de 40 foyers à travers toute la localité sans omettre les projets accordés dans le cadre des plans communaux de développement de cette année qui sont également réceptionnés. Néanmoins, cette commune souffre encore et toujours de l’absence de certaines commodités vitales, à titre d’exemple, le gaz de ville qui demeure le souhait des habitants. Pourtant, la commune a bénéficié depuis l’année 2009 de 60 km et une extension de 40 km. Les villageois continuent de s’approvisionner en gaz en attendant la réalisation du projet. Le transport scolaire étant une autre lacune qui s’est posée avec acuité dans cette localité déshéritée, le parc roulant n’étant toujours pas renforcé. Les lycéens d’Imache Amar ont recours à des fourgons privés. «Nous souffrons quotidiennement de l’inexistence de transport scolaire dans notre commune. Nous déboursons chaque jour 50 Da pour rallier Béni Douala», dira un lycéen de Tizi Hibel. En somme, dans cette commune, en dépit de tous les efforts des élus locaux, le manque de certaines commodités est sensiblement constaté.
M. Zerbout