Un danger permanent guette les usagers du CW128 au niveau du pont de Kantidja depuis maintenant plus de deux semaine en l’absence, faut- il le rappeler, d’une opération de remise en l’état des barrières de protection en acier de l’ouvrage conçu à l’époque coloniale, dont une grande partie s’est détachée après la chute d’un véhicule dans un cours d’eau. Ce manque signalé de dispositif de retenue de véhicules en cas de sortie de la route constitue un risque notamment de nuit, d’autant plus que la chaussée en traversant le pont permet seulement le passage d’un véhicule, du fait qu’à l’origine, il s’agissait de voie ferrée faisant partie d’un tronçon allant jusqu’à la gare de Boghni, transformé en axe routier pour desservir le chef-lieu de la wilaya de Tizi – Ouzou. De plus, le dispositif sécuritaire mis en place pour avertir les automobilistes de l’absence de protection sur l’un des côtés de l’ouvrage n’est pas à même de rassurer les usagers de ce chemin, constituant l’un des plus empruntés dans la wilaya. Le périmètre de sécurité a été ainsi limité par des pierres couvertes de peinture blanche, or dans un cas pareil, il aurait fallu intervenir en urgence pour placer des barrières plus solides au vu du drame causé avec la perte de deux vies humaines dans l’accident. Pour cela, des normes existent pour s’assurer de la solidité de l’un des composants les plus importants d’un pont, en plus de la structure à laquelle un intérêt particulier doit être réservé pour s’assurer également de sa solidité. En tout cas, de nombreux automobilistes font de leur mieux pour avertir tous les usagers du danger signalé sur cette route.
M. Haddadi