Bientôt un centre d’aide au travail

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Grâce aux bonnes volontés, les actions de bienfaisance en direction des personnes vulnérables sont de plus en plus fréquentes. Bien que la nature ne les ait pas favorisés, les handicapés ont la chance de trouver des bienfaiteurs animés de nobles sentiments. Rencontré à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des handicapés, le docteur Hadji, médecin à l’hôpital d’Aïn El Hammam, nous a fait part de son intention d’ouvrir un centre d’aide au travail (CAT). Le Dr Hadji fait partie de ces citoyens, bien que peu nombreux, dont l’amour du prochain est sans limites. Il ne cesse de donner de son temps et de ses forces pour aider ceux qui sont dans le besoin. Il a, grâce à l’aide des bénévoles, ouvert et géré durant plusieurs années, le centre psychopédagogique pour handicapés, dénommé «Si Mokrane», situé à Ait Ailem, à quelques kilomètres du centre ville de Aïn El Hammam. Après avoir passé la direction à une autre âme charitable, il s’attelle à créer un CAT pour handicapés. Cette fois, notre interlocuteur se fixe comme objectif de «récupérer» les élèves du centre précédemment cité qui auront atteint l’âge requis, pour leur apprendre à exercer un métier. Pour atteindre un tel objectif, le docteur Hadji a commencé par s’assurer de la disponibilité des locaux pouvant accueillir un tel projet d’envergure. Il jette, alors, son dévolu sur l’ancien collège de Ouaghzen, désaffecté mais dont six classes, de construction récente, demeurent en bon état. L’APC, propriétaire des lieux, aurait promis de les mettre à la disposition des initiateurs du projet. Il ne resterait qu’à mettre en place le matériel, déjà prêt et emmagasiné dans un garage. Toutes les démarches concernant le CAT ont été effectuées. «Même le ministère de la Solidarité a donné son aval pour apporter son aide à la réalisation du centre», nous dit une source crédible. Cependant, l’ouverture du centre risque d’être différée par manque de personnel devant assister les futurs apprentis. Comme pour le centre si Mokrane, le problème risque de se poser avec acuité si les responsables à tous les niveaux ne contribuent pas à la réalisation de cette noble tâche. Même si un appel aux bénévoles a été lancé pour l’heure, les jeunes ne se bousculent pas auprès des organisateurs. Quelques postes, dans le cadre du pré emploi, ont été promis par les responsables locaux, sans plus. Il faut dire que la solution n’est que temporaire vu que les bénévoles tout autant que les employés du filet social sont appelés à partir dès qu’un poste de travail leur est proposé ailleurs.

A.O.T.

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