Béjaia : Rassemblement hier des personnels d’intendance devant la DE

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Les personnels d’intendance de la wilaya de Béjaia, ont organisé hier-matin, un rassemblement devant le siège de la direction de l’éducation à l’effet de réclamer haut et fort l’instauration à leur profit de deux indemnités pédagogiques dont le régime indemnitaire du 24 février les a lésés, disent-ils, comparativement à leurs camarades enseignants. Ce rassemblement, indique Arezki Nedara, secrétaire général du syndicat national des personnels d’intendance (SNPI) affilié à l’UGTA, marque en fait la fin de la grève nationale observée depuis le 26 septembre par l’ensemble des corps des personnels de gestion des CEM et des lycées. Cette grève a été initiée elle-même suite à d’autres mouvements de protestations entrepris en février, mars et avril et à la grève des 19, 20, et 21 septembre 2011à laquelle le ministre de l’Education n’a pas donné suite. Au mois d’avril dernier, un grand rassemblement national était tenu devant le siège du ministère de l’Education à Alger.

Selon le secrétaire général du SNPI, le ministre de l’Education qui les avait reçus à l’époque leur aurait promis de leur octroyer deux primes à caractère administratif en compensation des primes pédagogiques dont ils ont été privés. Mais précise encore les syndicalistes, dans un communiqué daté du 9/10/2011 relatif au régime indemnitaire, « le corps d’intendance se trouve encore une fois marginalisé par l’exclusion du bénéfice de l’indemnité d’expérience pédagogique (IEP) et le refus catégorique de l’octroi de la prime de caisse et de responsabilité accordée aux comptables. »

Conscients que du fait de leur grève de distribution des manuels scolaires et le paiement des bourses de 3000 DA au profit des élèves nécessiteux ont gravement perturbés les établissements, les protestataires ont exprimé hier, lors de leur rassemblement devant le siège de la direction de l’éducation de voir leur grève collective, qui reste toujours gérable puisqu’à tout moment on peut appeler ses initiateurs aux négociations, se muer, en cas de non satisfaction de leurs revendications, en grève individuelle, c’est-à-dire en une sorte de « je m’en foutisme » qui aura, lit-on dans une déclaration datée du 10 octobre, pour « résultat des désobéissances individuelles, des dysfonctionnements des services et la dégradation du climat de travail”.

B. Mouhoub

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