Une rallonge financière vient de lui être accordée
Le projet de foyer de jeunes relancé
Promise pour l’année en cours, la réception du foyer de jeunes de Tassoukit dans la commune de Tizi N’Tléta, est toujours attendu par les habitants depuis maintenant plus de trois ans. Notons que cela avait été retenu dans le cadre des plans communaux de développement (PCD) de 2008. Pour rappel, les travaux ont connu un considérable retard, justifié parfois par des problème d’ordre administratif, notamment d’insuffisance dans son financement, du fait que la cagnotte allouée s’avère insuffisante. Le projet en question est relancé après une rallonge financière qui avait été allouée dans l’exercice de l’année en cours (PCD). «Nous avons dégagé une somme d’argent pour parachever les travaux de cette structure socioculturelle. En tout cas, les travaux sont relancés depuis plus de quinze jours», dira le maire. Interrogé sur les deux foyers à savoir celui du village d’Aït L’Hadj Ali et celui de Taderth Oufella, notre interlocuteur affirmera que les travaux ces deux structures vont être relancés aussi dans les prochains jours, et presque toutes les opérations inscrite dans les PCD sont lancées. Quant à l’AEP, les travaux de réalisation d’une conduite principale qui relie les deux châteaux d’eau de Tassokit à celui d’Aït Ali Ouamar Ouhmed sur une longueur de 800 ML sont en cours. Il ya lieu de signaler, en ce qui concerne la conduite reliant le village d’Aït Abdelmoumène au réseau d’eau potable à partir de Bouira (Koudiet Acerdoun), a connu des oppositions au niveau du village Cheurfa, certains propriétaires refusent le passage de la conduite sur leurs terres.
M. Zerbout
N’épargnant ni le chef-lieu ni les villages
Les ordures défigurent la commune
Des poubelles sont disséminées dans toutes les ruelles des différents villages, à Aït Abdelmoumène, au chef-lieu et Aït L’hadj Ali. Les bacs qui se sont mis dans des coins sont insuffisants, ils ne peuvent plus contenir les grandes quantités de déchets donnant l’image d’une commune à mille poubelles. «C’est inadmissible, ces ordures dégagent des odeurs nauséabondes, nous sommes obligés de fermer nos fenêtres.».s’insurge un habitant de Taddert Ouffela. De leur côté les fonctionnaires sont inquiets s’agissant de leur avenir professionnel. Ce qui s’est passé la semaine dernière dans l’enceinte de l’APC touche la dignité de chacun d’eux. « C’est vrai que le service minimum doit être assuré par nous, ils ont raison, cependant, ce qui se passe à la mairie doit aussi être connu par toute la population. On a été victimes d’agressions à maintes reprises !», indiquera Madjid. En tout cas, les villages croulent depuis la semaine passée sous les déchets, offrant le paysage d’un immense dépotoir à ciel ouvert.
M. Z.