Le CFPA inondé par les eaux usées

Partager

Un éclatement du réseau d’assainissement desservant la bibliothèque communale et le centre de santé provisoire est survenu sous les fondations mêmes du mur d’enceinte du CFPA.

Un mur servant aussi de soutènement à la bibliothèque communale. Cette avarie serait apparue depuis plusieurs mois selon le responsable du CFPA qui était dans tous ses états ce mercredi en nous invitant à constater de visu les dégâts causés au centre de formation professionnelle par l’écoulement des eaux usées à partir de cette avarie. De ce fait, inondations des plates-bandes plantées de fleurs aménagées le long des façades des ateliers de couture et du laboratoire informatique doté d’une alignée de fenêtres sous lesquelles s’est accumulé un liquide noirâtre qui dégage des fortes odeurs nauséabondes qui empoisonnent la vie aux stagiaires et leurs professeurs. Ce responsable nous apprendra que ni l’APC, et encore moins les services de la prévention de l’EPSP n’ont daigné donner suite aux requêtes tant verbales qu’écrites malgré le caractère urgent que revêt ce cas relaté dont les retombées ne s’arrêtaient pas seulement aux inondations des carrés de fleurs et aux insupportables odeurs. Bien plus grave, le flot des eaux usées qui jaillit sous le mur de soutènement a fini par fragiliser l’ouvrage sur lequel commencent à apparaître des fissures peu rassurantes, preuve indiscutable qu’il s’est produit un mouvement de terrain qui ébranle la base de ce mur qui dépasse les 4 m de hauteur.

Le 2e danger qui guette cette institution est le risque de MTH sachant que la bâche à eau qui l’alimente risque à son tour d’être inondée vu qu’elle est réalisée sur la partie inférieure de laquelle se rapproche progressivement une rigole des eaux usées. Un mélange des deux liquides serait catastrophique pour les utilisateurs de la bâche à eau, c’est-à-dire tous ceux et celles qui fréquentent ce CFPA, cela sans évoquer les nuées de toutes sortes d’insectes et de moustiques qu’attirent ces eaux répugnantes à l’intérieur de l’établissement.

Ces odeurs à la limite du supportable enveloppent l’ensemble de la structure et ses environs immédiats où en plus de la bibliothèque, se trouve le centre de santé provisoire et le lycée à moins de 20m dont l’entrée principale fait face au CFPA. Qu’attend-on pour réparer cette avarie dont il

suffirait seulement de 4 ouvriers qui mettront moins d’une demi-journée pour en venir à bout ?

Le responsable de ce centre qui exhibe les copies de requêtes adressées à l’APC et l’EPSP d’Ahnif dit avoir fait son devoir et dégage toute responsabilité.

Oulaid Soualah

Partager