Les centaines de visiteurs qui se sont déplacés au marché de Aomar Mardi passé dans l’intention d’acheter un véhicule, sont revenus bredouilles, car, les prix étaient inabordables. A notre arrivée sur les lieux à 10 heures, les quelques personnes venues très tôt, croisées à 6 heures du matin devant la porte de sortie, n’ont pas apprécié le refus de vendre des propriétaires. Avant de se lancer dans la description du rendez-vous raté ceux-ci ont affirmé que le marché était plein à craquer à 6 heures, mais le produit était inaccessible. De l’avis de l’un d’entre eux, il est préférable d’ajouter quelques millions de centimes et acheter chez un concessionnaire, plutôt que d’investir sur un véhicule année 2002 proposé au marché à moins de 4 millions de centimes seulement d’un produit neuf. Pour l’illustrer par un exemple, il désigne une Chevrolet stationnée devant nous, acquise par son propriétaire en 2005, que ce dernier voulait vendre à moins 6 millions de centimes du prix d’achat à l’usine. Les vielles bagnoles ont également augmenté au regret des petites bourses qui se sont rapprochées d’une R5 et d’une Peugeot 309 année 82, ces clients ont vite fait demi-tour en apprenant le prix de 18 millions de centimes exigé sur ces dernières. La cause de la forte spéculation, d’après une autre personne, est que quelques marques de véhicules ont augmenté ces jours-ci de pas moins de 60.000 dinars chez les concessionnaires. Pour convaincre, celui-ci a cité le cas d’un voisin à qui on a établi au départ une facture de 136 millions pour une Toyota, et qui est passée à 142 millions la semaine dernière.
A. Chérif
