Si dans les zones rurales, l’Internet n’est pas encore généralisé dans les établissements scolaires, tout comme le lycée d’Aït Yahia Moussa, il n’est est pas de même pour ceux de la ville. Aujourd’hui, la plupart des collèges et lycées ont mis ce moyen à la disposition du personnel et des élèves.
A titre d’exemple, au lycée Hamdani Saïd ou encore au technicum, tout le monde a accès à la toile même dans la cour. D’ailleurs, avec leurs micro portables, les élèves se connectent au réseau même pendant les inter classes. « On peut consulter sa boîte. Et on peut aussi ouvrir des sites où on nous propose des exercices et des cours. Il vaut mieux ici que d’aller dans un cybercafé », nous a dit un lycéen. Si ce moyen est accessible pour tous, il est tout de même très utile de le sécuriser afin d’éviter aux élèves d’accéder à des sites malveillants. Au CEM base 7, l’administration de l’établissement a mis à la disposition des collégiens ce moyen au niveau de la bibliothèque où, bien sûr, ils sont surveillés. Ils peuvent ainsi préparer leurs projets, notamment dans les langues, avec ce moyen qui leur permet d’avoir toutes les informations sur leurs sujets d’étude. « Nous avons même informatisé tous les documents ainsi que les bulletins scolaires », nous a confié le directeur de cet établissement. Il faut dire aussi que l’Internet est devenu indispensable, car les chefs d’établissements doivent suivre toutes les instructions qui leur seront envoyées au quotidien par leur hiérarchie. « La plupart du courrier est envoyée avec ce moyen. Tout est donc traité avec célérité », nous a dit un autre directeur. Il ne faut pas oublier l’initiative prise par le directeur du CEM nouveau, celui dit de l’Abattoir, qui a ouvert un site où les parents pourront suivre au quotidien les absences et les études de leurs enfants. Ainsi, le parent est au courant de ce que fait son enfant dans l’établissement. Il est attendu que les écoles primaires se mettent aussi de la partie. En revanche, certains chefs d’établissements trouvent que l’enveloppe financière réservée pour l’abonnement à l’Internet reste tout de même insuffisante.
Quand est-ce que les professeurs dispenseront-ils des cours par le biais de ce moyen, au profit des élèves absents pour des raisons notamment de santé?
Amar Ouramdane