Selon le chef de service de pneumologie au Chu Mustapha Bacha, le professeur Nafti Salim, le nombre de doses antigrippal livrées par l’institut pasteur aux hôpitaux est insuffisant.
L’hiver approche, et parmi les grands soucis de cette saison, bien évidemment reste la grippe saisonnière. Cette maladie qui touche presque tout le monde, c’est pour quoi seule la prévention peut limiter ses dégâts. A cet effet ,cette année, l’institut pasteur a livré plus d’un million de doses anti grippal (Vaxigrip), aux structures hospitalières et aux grossistes des 48 wilayas. Cela a été fait dans le cadre de la campagne de vaccination qui a démarré le 16 octobre. Dans ce sens, le professeur, Nafti Salim a tenu à souligner que ce chiffre reste insuffisant et ne peut répondre à toutes les demandes de la population » ce chiffre est insuffisant et un effort supplémentaire doit être fourni par les pouvoirs publics, car la vaccination doit concerner toute la population pour réduire la mortalité » a-t-il dit. Estimant que ce vaccin doit être assuré gratuitement, pour lutter plus contre cette maladie qui reste très dangereuse » au niveau de notre service, on enregistre 20 à 30 décès annuellement » a affirmé le professeur. Ajoutant que la prévention reste le facteur le plus efficace pour luter contre cette maladie. » La vaccination d’un adulte en bonne santé permet de prévenir entre 70 et 90% des infections. D’autant plus que la moitié des personnes infectées par la grippe ne développent aucun symptôme classique, mais peuvent infecter les autres pendant 5 à 10 jours « a précisé le Pr Nafti. Dans le même sillage, le responsable a mis en exergue l’importance de la sensibilisation sur la nécessité de ce vaccin, afin de réduire les affections » beaucoup de réticences sont remarquées chez les citoyens. C’est une fois convaincus des bienfaits du vaccin que le citoyen fera le bon choix « . a indiqué le professeur. Celui-ci a précisé également que le plus important aujourd’hui,” est de lever toutes les incompréhensions du processus de vaccination » et de lutter contre les préjugés qui entourent le vaccin antigrippa”l.
Samira Saïdj