Les retraités demandent un audit sur les œuvres sociales

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Les retraités de la commune de Tizi Ouzou dénoncent « la marginalisation » dont ils se disent être victimes et l’ingratitude des autorités à leur égard, « après tant d’années de service au sein de cette commune ». Leurs rappels non perçus depuis 6 ans, semble être, en effet, la principale source de la colère des retraités de la commune de Tizi-Ouzou. C’est du moins ce que nous avons appris, hier, de la part des sept délégués des retraités qui se sont présentés à notre rédaction. Ces derniers ont également réitéré leur fidélité quant à leur participation aux cotisations (avec 2%) aux œuvres sociales pendant toute la période de leur service. « Des cotisations dont nous n’avons pas tiré profit», a affirmé un des délégués, et ce avant d’enchaîner, toujours dans ce sens, que «nous devons savoir où est passé l’argent des œuvres sociale, si nous-mêmes nous n’y avons pas touché ». A cet effet, les retraités revendiquent également « un audit depuis 2007 ». Les sept délégués des retraités n’ont pas mâcher leurs mots pour exprimer leur détresse et leur colère quant au « silence et l’ignorance totale de leurs droits par les autorités locales ». Des droits qu’ils jugent néanmoins « légitimes et légaux ». C’est dans ce sillage qu’ils ont exprimé leur « ras le bol de faire des requêtes et des écrits à l’administration », car ceci reste pour eux vain, étant donné que le premier responsable de l’assemblée populaire communale de Tizi-Ouzou « Ne se donne même pas la peine de nous recevoir », ont-ils déploré. Ces mêmes délégués de retraités se sont, dans la matinée d’hier et juste avant de joindre notre quotidien, rendus à avec beaucoup d’autres retraités, au siège de l’APC de Tizi-Ouzou, et ce dans le but de s’entretenir avec les dirigeants, notamment le premier responsable de le commune, sur leur situation et de rappeler leurs doléances, mais ils n’ont même pas été reçus. « Notre présence a été ignorée et personne ne semblait intéressé par nos revendications», ont-ils déploré. Ils estiment, par ailleurs, que la presse reste le seul chemin par lequel leur « voix peut avoir un écho ». Les travailleurs retraités de la commune de Tizi-Ouzou veulent donc attirer l’attention de l’opinion publique sur leur situation et inciter les autorités locales à se pencher sérieusement sur leurs revendications qui ont fait, selon eux, « l’objet de plusieurs requêtes » restées vaines.

Rachida Selmani

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