Louable initiative que celle prise par l’APC de Seddouk visant la réhabilitation de la fontaine d’Aadha. Abandonnée à son triste sort depuis des années, la voie d’accès est colonisée par des herbes sauvages de toute nature qui barrent le passage. Si l’on tient à cela, par manque d’entretien, elle est devenue une zone marécageuse où sont déversées des ordures de tout genre. Située au bord de la route nationale 74, entre la ville de Seddouk et le village Takaâts, cette fontaine était jadis d’une importance capitale pour l’ensemble des populations résidant aux alentours puisque, elle a toujours été à la rescousse quand l’eau venait à manquer. Mais à une certaine époque, son eau a été déclarée impropre à la consommation suite à un passage d’une conduite d’égout à son amont. L’APC de Seddouk a profité donc d’une pochette financière allouée par l’Etat à la commune et rentrant dans le cadre du plan de développement sectoriel pour dégager un montant de 2 millions de dinars destiné à la réhabilitation de cette fontaine, information donnée par l’édile communal, Benamor Mokhtar en l’occurrence. «Cette fontaine au bord de la route était autrefois un joyau et aujourd’hui, elle n’est presque plus utilisée à cause des détritus et canettes de bière qui jonchent son espace. Il est de notre devoir de la réhabiliter et de la destiner à son usage initial. Les gens pourront l’utiliser pour des approvisionnements lors des pannes et pénuries d’eau dans la commune comme ils le faisaient autrefois.
On a commencé par dévier la conduite des eaux usées pour juguler la contamination de son eau. On vient de recevoir une enveloppe budgétaire allouée par la wilaya dans le cadre sectoriel d’où on a dégagé 2 millions de dinars pour sa reconstruction. On a prévu sur le lieu même la réalisation d’un forage en cas de tarissement de son eau. Et nous réaliserons aussi des sanitaires», déclare le maire. Le reste de la pochette allouée par la wilaya est utilisé pour le rafistolage de diverses conduites d’eau potable, notamment la conduite principale alimentant la ville et les villages, apprend-on.
L. Beddar