La cité 5 Juillet livrée à elle-même

Partager

Les habitants de la cité 5 Juillet dans la commune de Ouadhias ne savent plus à quel saint se vouer pour voir enfin leurs nombreuses doléances prises en charge.

Située juste à la rentrée de la ville en venant de Tizi N’Tléta, elle demeure livrée à elle-même. Les autorités locales n’ont même pas prévu des bacs destinés pour la collecte des ordures ménagères dans ce quartier. La niche située à l’entrée est devenue un dépotoir à ciel ouvert pour toute la population locale. «Les passagers et les commerçants du coin jettent leurs détritus dans la niche. Elle est transformée, au fil du temps, en une décharge publique qui fait le bonheur des chiens errants, qui y trouvent leur nourriture. Cela crée un danger pour les habitants, notamment les enfants», déplore un habitant. L’éclairage public fait toujours défaut, amplifiant ainsi le sentiment d’inquiétude des habitants à la tombée de la nuit, avec le tapage nocturne de certains jeunes délinquants. Les habitants ont soulevé une myriade de carences dans leur cité. A titre illustratif, la chaussée non revêtue devenue un véritable bourbier, l’absence de trottoirs, d’espaces verts, etc. «Nous avons à maintes reprises saisi par écrit l’APC pour améliorer le cadre de vie des résidants, en procédant aux travaux de réfection et d’embellissement, malheureusement, rien n’est venu dans ce sens. L’exécutif actuel semble ne pas se soucier de nos doléances», s’insurge un autre. La cité 5 Juillet n’est pas la seule dans cette situation ; au quartier Fakous, la chaussée est complètement dégradée rendant ainsi la circulation impossible. Même son de cloche aux cités Zedma et Haffaf. Un groupe de résidants a envoyé des requêtes à qui de droit, sans suite. «Nous avons frappé à toutes les portes et à maintes reprises, mais cela dure encore. Pourtant dès le départ, on nous a promis de régler nos problèmes. Mais, sachez bien qu’on ne peut tromper les citoyens deux fois de suite. Les prochaines élections sont pour bientôt», s’indigne un citoyen.

M. Zerbout

Partager