La défaite d’avant-hier contre l’USMH, au stade du 1er novembre de Tizi-Ouzou, a montré à nouveau, que les Jaune et Vert de la JSK ne sont pas encore au point, et ce à tous les niveaux.
Une situation qui semble inquiéter les fans kabyles qui n’arrivent toujours pas à accepter le fait de voir leur équipe, donnée pourtant favorite pour jouer les premiers rôles comme ne cessent de dire ses dirigeants, se faire accrocher par des adversaires loin de constituer des foudres de guerre. C’est le cas, en effet, depuis le début de la saison où la JSK a laissé filer cinq précieux points à domicile, en seulement quatre matchs. Si contre le CAB, nouveau promu en Ligue I, l’équipe kabyle, qui a fait match nul (1-1), avait certaines circonstances atténuantes à faire valoir (arrivée d’un nouvel entraîneur, huis clos, absence de plusieurs joueurs…), ce n’était, malheureusement, pas le cas lors du match d’avant-hier face aux Harrachis. Un match que tout le monde considérait comme celui du vrai départ de l’équipe kabyle dans ce championnat après avoir réussi à revenir, une semaine plus tôt, d’El Eulma avec son premier point de l’extérieur. Mais contre toute attente, la JSK a cédé la totalité des points à son adversaire du jour, venu pourtant à Tizi Ouzou avec des ambitions largement à la baisse, comme l’avait si bien confié l’entraîneur adjoint de l’USMH, Haniched, aux journalistes à la fin de la rencontre, « Sincèrement, on est venu à Tizi-Ouzou avec comme objectif de repartir avec le point du nul, mais comme l’équipe de la JSK s’est montrée très prenable on a saisi notre chance en inscrivant un but, empochant ainsi les trois points de la victoire ». Un aveu partagé par l’ensemble des présents au stade du 1er novembre, dont le coach de la JSK, Ighil Meziane Ighil, qui a fini par reconnaître la suprématie de son adversaire, non sans avouer les nombreuses erreurs commises par ses joueurs, surtout au niveau de l’axe défensif. « Aujourd’hui, mon équipe n’a pas fourni un bon match, contrairement à l’adversaire qui a su concrétiser l’une de ses actions pour inscrire un but suite à une erreur de nos défenseurs », confie le coach kabyle qui a promis « des solutions pour les prochains matchs » de son équipe, à commencer par celui de ce vendredi, contre le MCO à Oran, pour le compte de la huitième journée.
Une attaque aphone, une défense fébrile
Un match où Meziane Ighil devra revoir quelque peu sa copie, surtout au niveau du secteur défensif qui a fait montre, jusque là de beaucoup de lacunes.
L’absence, à nouveau, de Bitam et Khellili, retenus avec l’équipe nationale espoirs, ne sera pas faite pour arranger les affaires de la JSK, mais avec la qualification de l’ex international, Abderaouf Zarabi, qui devrait intervenir ce lundi, comme l’avait confié l’intéressé avant-hier sur les ondes de la radio nationale, Ighil aura certainement une meilleure solution pour composer son axe défensif.
L’autre souci, et non de moindres, auquel le nouvel entraîneur de la JSK doit vite remédier, est celui de l’attaque.
Un secteur quasiment aphone depuis le début de la saison, en témoigne le maigre chiffre de quatre buts, seulement, inscrits en sept rencontres. Une situation qui semble inquiéter de plus en plus le staff technique de la JSK qui ne cesse de le crier ouvertement à chaque fin de rencontre.
Pourtant, depuis sa prise en main de l’équipe, l’ex entraîneur national n’a pas hésité à faire jouer trois attaquants de pointe (Hemani, Boulemdais et Hanifi), sans pour autant parvenir à inscrire plus d’un but par match, cela lorsque l’équipe arrive à marquer.
C’est pour dire que le mal réside, peut être, dans l’animation offensive qui fait encore défaut à l’équipe et non des choix tactiques du coach.
Sinon, comment expliquer qu’un joueur de la trempe de Hemani, réputé pourtant comme un vrai chasseur de but, n’a réussi jusque là à inscrire qu’un seul but en sept titularisations, et sur penalty de surcroît.
L’autre grande énigme, chez les supporters de la JSK, reste le rendement en deçà des attentes de Hocine Metref, qui n’arrive pas encore à confirmer tout le bien qu’ils attendaient de lui lorsqu’il avait signé son contrat avec la JSK l’été dernier.
A. C.