Près de 100 emplois mensuellement

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Mis en place en 1997, le dispositif de création d’emploi de jeunes (ANSEJ), a permis le lancement de 1933 microentreprises dans la wilaya de Boumerdès.Selon les dernières statistiques sur les 8 855 dossiers déposés depuis le début de l’opération, 7 756 ont été jugés éligibles par les services locaux concernés. L’on précise, dans la même optique, que 2 393 postulants ont reçu l’aval de la BNA et parmi eux, 1933 ont été (déjà) financés.Autre importante précision : jusqu’à la fin de l’année 2003, on se heurtait notamment à l’hypothèque (de tout ce qui est immobilier), exigée par les banques. “Un tel obstacle est maintenant contourné, puisque un fonds de garantie, octroyé par l’ANSEJ, accompagne les investisseurs dans leur initiative”, expliquent les responsables de l’instance précitée.30% des postulants reçoivent des réponses favorables de la part des banques. Ne sont exclus de cette formule d’emploi de jeunes que les candidats n’ayant pu satisfaire aux conditions exigées.“Soit ils n’appartiennent guère à la catégorie de chômeurs, soit ils n’ont aucune qualification pour le créneau qu’ils ont choisi”, a-t-on souligné.Une récente étude statistique réalisée par l’antenne locale de l’ANSEJ indique que les 7 756 dossiers dûment avalisés peuvent créer pas moins de 19 670 emplois. Les projets déjà financés ont créé, a-t-on précisé, 4 856 postes d’emploi.A Boumerdès, la gamme de créneaux offerte par l’ANSEJ se réparti comme suit : les services, dont les cybercafés, les kiosques multi-services, les cafétérias avec 2 319 projets financés. L’agriculture avec 1 875 micro-entreprises. Vient ensuite l’artisanat englobant la sculpture, la maroquinerie et la vannerie. Activités ayant suscité jusque-là l’engouement de 1 161 postulants. Il y a aussi un vif intérêt de la part des jeunes pour le transport de marchandises (523), les véhicules frigorifiques (47) et le transport de voyageurs (949). Dans ce cadre, l’ANSEJ locale a validé au cours du 1er novembre 2005, 185 dossiers. Une action dont on attend la création de 550 postes d’emploi. L’on précise enfin, que grâce à ce dispositif, près d’une centaine d’emplois sont créés mensuellement au niveau de la wilaya. Rappel aussi, dans la même optique, de l’exonération d’impôts durant 3 ans au profit des investisseurs bénéficiaires. Ceux activant dans les communes enclavées, Keddara, Benchoud, Afir, Baghlia, Taourga, Chabet El Ameur et Tidjelabine, sont eux exempt durant six ans. L’objectif principal est de promouvoir l’urgence de toute évidence, ces zones semi-rurales.

Salima Haddou

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