Qui contrôle quoi ?

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A l’orée de l’Aïd El Adha, on entendait déjà partout, des explosions de pétards lancés par des enfants. Désormais, la rue est aux enfants, du fait qu’ils ont bénéficié d’une semaine de vacances spécialement pour les fêtes du 57e anniversaire du déclenchement de la révolution et de l’Aïd. Mais a-t-on pensé à la santé de ces enfants et les risques d’accidents qu’ils encourent. A ce propos, les années passées nous ont montré la dangerosité de ces jouets factices que les parents achètent à leurs enfants, par ignorance, croyant leur faire plaisir. A l’approche de l’Aïd, les marchés, les magasins de jouets et des points de vente dressés sur les trottoirs pullulent de jouets à risque, tels que les pistolets, les fusils de guerre, les chars ainsi que des munitions. Des jouets qui aguichent les enfants, bien évidement. Mais les regrets ne viennent que par la suite, lorsque ces jouets, censés offrir de la joie et de la gaieté aux bambins, deviennent des sources de malheur avec les accidents qu’ils engendrent aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Certains parents ne tirent pas les leçons du passé où bon nombre de personnes ont passé la fête à l’hôpital à cause de ces jouets néfastes. Mais il faut dire, aussi, que bon nombre de parents, conscients de la gravité de l’utilisation de ces jouets dangereux, s’abstiennent de les acheter, préférant à la place des cadeaux sans risques et pouvant offrir de la joie à leurs progénitures sans leur causer de malheurs. Ne dit-on pas « qu’il vaut mieux prévenir que guérir ». Mais et le role de l’Etat, et de l’administration locale dans tout ça? Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a négligeance. Car on est bien face à des jouets non reglementés par les services publiques tels ces pistolets à munitions pour ne citer que ceux là qui sont vendus librement au vu et au su de tout le monde à travers des points de ventes de fortune irrigés à même les trottoirs…

L. Beddar

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