Le problème du transport encore et toujours

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Le problème du transport se pose toujours avec acuité au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ainsi, et depuis maintenant plus de trois mois que le nouveau plan de circulation est mis en application au niveau du centre-ville, la situation semble se corser de plus en plus pour les citoyens de la région.

Ces derniers contraints de se déplacer subissent quotidiennement les aléas du transport qui les surprend à chaque fois par un imprévu qu’ils finissent toujours par admettre.

C’est le cas des trolleys pleins à craquer, des arrêts du centre- ville au nombre de six au départ qui disparaîssent un à un pour ne laisser place qu’à trois arrêts. Du nombre insuffisant des bus qui rallient les nouvelles gares implantées à plusieurs kilomètres hors de la ville. Des embouteillages à travers lesquels est absorbée une bonne partie de la journée, et avec elle, le sang- froid des usagers. Notamment ceux qui font appel chaque jour au service des transporteurs pour nécéssité de leur travail. Ces embouteillages et autres encombrements dont le nombre s’accroît selon le nombre de barrages des services sécuritaires placés un peu partout sur les routes à travers le territoire de la wilaya, mettent à rude épreuve les nerfs de ces voyageurs.

C’est pour dire que les voyageurs prennent leur mal en patience et n’osent pas se plaindre de ce casse tête qu’est devenu pour eux le fait de se déplacer, notamment vers la capitale du Djurdjura. C’est sans doute pour cette raison que les lacunes qui refont surface après trois mois de la mise en application du plan de circulation, ne trouvent pas encore de solution.

Particulièrement pour ce qui est du nombre insuffisant de trolleys que les gens n’ont pas cessé de relever. Sans que cela ne fasse bouger quiconque. Par ailleurs, les opérateurs privés manquent quant à eux d’organisation. Travaillant selon les jours  » plein  » de voyageurs, où alors, selon les heures de pointe, il arrive que leur mission ne soit pas assurée. Au dépend des usagers biens sûr, étant donné qu’ils paient au prix fort le manque de transport. L’hiver qui approche à grand pas n’est pas pour arranger les choses pour les milliers de gens qui transitent chaque jour par la ville des Genêts, ou alors ceux qui y travaillent. Et pour cause, les transporteurs qui s’engageaient à rester jusque tard dans la soirée afin de permettre au retardataires et travailleurs finissant leur travail au-delà de size heures trente, n’osent plus le faire maintenant. Les citoyens qui ont eu à se déplacer au cours des derniers jours avant la fêtes de l’Aïd el Adha, l’ont appris à leur dépend. Et pour cause, le transport se fait rare, et il n y a aucun autre moyen d’y remédier . Jeudi dernier, dix sept heures trente , aucun fourgon à l’horizon au niveau de la nouvelle gare de Oued Aïssi. L’effet de surprise passé l’inquiétude s’est tout de suite emparée des dizaines d’usagers qui ne savaient plus comment s’y prendre pour rejoindre leur domicile.

Au niveau de la gare de Oued Aïssi aucune ombre d’un trolley, ni d’un taxi, encore moins d’un fourgon assurant le transit vers les daïras limitrophes. Si ce n’est le dernier fourgon vers la localité de Larbaâ Nath Irathen qui venait tout juste de démarrer. Cet état de fait est de plus en plus constaté au niveau des gares, et pas uniquement à l’approche ou pendant les jours de fêtes, comme c’était le cas jeudi dernier, et tout les jours d’après notamment.

Ainsi, 18h passées, les chances de tomber sur un véhicule transporteur de voyageurs deviennent de plus en plus minces. La situation va se corser davantage avec l’arrivée de la saison hivernale. Le calvaire des usagers n’a que peu de chance de connaître son épilogue dans les conditions actuelles. Les responsables du secteur sont appelés à se pencher sur le problème et trouver des solution à même de soulager la population locale. Plus d’un estime que le vrai problème se situe au niveau organisationnel, dans le sens où les transporteurs privés ne sont soumis à aucune réglementation. L’anarchie est maître des lieux au niveau des arrêts des fourgons où ces derniers soufflent le chaud et froid en faisant comme bon leur semble, se permettant même, d’augmenter les tarifs de transport sans être inquiétés et ce, au grand dam des usagers qui ne savent plus à quel saint se vouer.

T.Ch.

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