Comme toutes les matières de la troisième année moyenne, les nouveaux programmes de français présentent des nouveautés qui demandent compréhension et analyse. Dans cette optique, M. Ahcène Cheballah, inspecteur d’enseignement moyen des circonscriptions de Boghni et de Draa El-Mizan à prévu un séminaire étalé sur trois jours au technicum de Boghni. Ainsi, pour aboutir aux objectifs assignés à ce stage, le formateur a préconisé un plan de travail à même de répondre aux préoccupations des enseignants. En raison des choix méthodologiques prévus dans les documents d’accompagnement, ainsi que le manuel de l’élève, l’inspecteur a jugé utile de constituer des groupes. “Tout comme les années précédentes, la rencontre d’aujourd’hui, nous permettra d’avoir une approche suffisante afin de mieux maîtriser les outils de travail mis entre nos mains. Pour la première année, c’est-à-dire le “texte narratif”, nous avons pu arriver à de bons résultats, si bien que la mise en oeuvre du programme ne pose plus de problèmes. C’est le même constat pour la deuxième année en ce qui concerne la “description”. Nous essaierons de faire en sorte que tout s’éclaircisse pour la troisième année dont la “dominante et l’explication” ”, telle est l’allocution du formateur. Quatre groupes ont été constitués. Le premier groupe a été chargé de travailler sur le manuel scolaire, tout en se référant au document d’accompagnement. “C’est un manuel de bonne qualité. Les trois projets prévus ne sont pas puisés de la liste indicative, mais leurs activités et les autres supports convergent tous vers l’explication. Le manuel a traité aussi de l’évaluation ( formative et certificative). Il n’y a pas vraiment beaucoup d’incohérences. La poésie a repris sa place dans l’enseignement du francais. Ensemble, nous avons dégagé tout de même la manière de l’utiliser avec nos élèves”, nous a déclaré un membre du goupe. La deuxième tâche a été confiée à d’autre enseignants. Ces derniers se sont attelés à la confection d’une progression annuelle. “Bien que le manuel ait prévu une progression, le travail que nous avons effectué nous a permis de mieux cerner les choses. C’est une répartition qui nous permettra de débuter dans ce nouveau programme tout en gardant la liberté de l’ajuster en fonction des besoins de nos élèves”, tel est l’avis d’un professeur ayant participé à la confection de la progression. Deux autres groupes ont pris le soin d’analyser le manuel des programmes et le document d’accompagnement, pour la mise en oeuvre des ces derniers. Après deux jours de réflexion, les synthèses des travaux ont été lues en plénière. Cela a permis aux enseignants de trouver des solutions à leurs préoccupations. “Avant d’assister à ce séminaire, il n’était pas évident de comprendre ce programme, même s’ il a été conçu de la même manière que ceux de la première et de la deuxième année. Ce regroupement nous a permis dissiper de notre esprit certaines incompréhensions”, nous a déclaré un professeur venu de Maâtkas. Au terme de ce mini conclave, M.Cheballah inspecteur de la matière a incité les professeurs à oeuvrer dans l’objectif de la pédagogie du projet. “Il faudra avoir une autonomie dans la réalisation du projet après concertation avec les véritables acteurs (les élèves). L’élève doit être autonome. Vous avez le choix de déterminer avec eux le projet qui convient. Il est temps de s’adapter à cette nouvelle approche”, a-t-il recommandé aux présents. En clair, le formateur a fini par orienter les enseignants, pour entamer leur travail, tout en les incitant à être vigilants, en attendant que d’autres journées soient programmées, pour y voir plus clair. Les séminaristes ont souhaité à leur tour que de tels rendez-vous soient multipliés pour mieux accomplir leur mission.
Amar Ouramdane
