«Ce problème est dû au blocage de la nouvelle conduite qui approvisionne tout le sud de la wilaya de Tizi-Ouzou à partir du barrage de Bouira, au niveau du village Cheurfa dans la même commune».
Le village d’Aït Abdelmoumène relevant de la commune de Tizi N’Tléta fait face encore et toujours aux plusieurs aléas qui rendent la vie de la population des plus difficiles. En plus de l’absence de gaz de ville et d’électricité dans le quartier N’Adhour, c’est le manque d’eau qui intervient dans plusieurs foyers du plus grand quartier de la commune en termes de population. Les habitants ont tout fait pour régler cet épineux problème de rareté de l’eau potable qui récidive. «Cela fait plus d’une semaine que l’eau n’a pas coulé dans nos robinets. La moitié du quartier est dépourvue de ce précieux liquide et d’autres foyers s’approvisionnent insuffisamment», dira Belkacem avec regret. Un autre ajoutera : «Ce problème est dû au blocage de la nouvelle conduite qui approvisionne tout le sud de la wilaya de Tizi-Ouzou à partir du barrage de Bouira, au niveau du village Cheurfa dans la même commune». Quant à un responsable de l’école primaire de Tassoukit, il explique que «le problème n’est pas dans la gestion, ni dans le vannier. Cette perturbation est due aux travaux bâclés effectués sur la nouvelle conduite. Sinon, comment se fait-il que la conduite est à seulement un mètre de l’école, et les potaches souffrent de l’absence de l’eau». Il est à noter que les habitants de ce village ont entrepris des démarches et effectué plusieurs actions de rue. Ils ont fermé l’APC, l’ADE et organisé un sit-in dans l’enceinte de la daïra des Ouadhias. Ils ont même saisi les responsables de la wilaya. «Ils nous ont promis de tenir leurs engagements. Hélas, le problème persiste dans notre quartier. En dépit de la rareté de l’eau potable, les services de l’ADE facturent forfait de 30 mètres cube pour chaque maison», s’insurge Dda Arezki. Après avoir frappé à toutes les portes, les habitants de ce quartier ne savent plus où donner de la tête ; certains ont dû passer la fête religieuse avec cette rareté.
M. Zerbout