L’APC d’Aomar a mobilisé tout le personnel activant à l’abattoir communal, croyant qu’il sera sollicité autant que les fêtes de l’Aïd El Adha précédentes. Certes, les trois bouchers prenant en charge la prestation ne sont pas restés les bras croisés pendant les 4 jours d’avant la fête religieuse. Des lots d’ovins ont été acheminés vers l’infrastructure. Les ouvriers spécialisés ont été priés de ne pas être absents du 2 au 5 novembre. Celui qui réside dans la localité de Doumaz affirme que le mercredi 2 novembre, 14 moutons ont été pris en charge par le collectif. La prestation n’a pas été meilleure, selon lui, le 3 et le 5, où les locaux d’abattage n’ont reçu respectivement que des arrivées de 14 et 10 bêtes. Par conte, souligne-t-il, ce lieu a connu une clientèle assez large le vendredi 4, avec pas moins de 18 moutons. De l’avis de ces travailleurs, l’abattoir n’a pas été trop demandé par les bouchers car une grande partie des ménages d’Aomar ont égorgé un mouton cette année. Cela veut certainement dire que la vente en détail a baissé au niveau des boucheries louant les services de l’abattoir, du fait que beaucoup de familles ont prévu de sacrifier un mouton cet Aïd 2011. Le travail est bien organisé à l’abattoir, où le client est prié d’aller vers le service concerné de l’APC, une fois ses bêtes déposées à bon port, pour régler une taxe selon le nombre de têtes à abattre.
A. Chérif
