La polyclinique de Draâ El Mizan est l’une des plus importantes de la région. Depuis la restructuration du secteur de la santé avec la création de ce qu’on appelle l ‘Etablissement Public de Santé de Proximité ( EPSP), elle a subi d’importantes transformations. A commencer par la restructuration de l’édifice, les services ont bénéficié de faïence, de peinture intérieure, de nouvelles installations d’eau… Alors que du côté des prestations, le nombre de médecins et d’infirmiers a lui aussi été revu à la hausse et même les produits utilisés pour les soins lui sont servis en quantité suffisante. D’ailleurs, rien que pour les soins, elle reçoit pas moins de 120 personnes par jour. « Nos salles de soins ne désemplissent pas. Les malades ne viennent pas seulement de la ville, mais de tous les villages de la daïra, à tel point qu’on se trouve parfois débordés », nous a confié un agent paramédical. Sur le plan des consultations quotidiennes, des centaines de personnes y sont consultées. « N’oubliez pas que nous avons aussi des chirurgiens dentistes », a souligné notre interlocuteur. Dans une virée sur les lieux, on constate que le service de la PMI est le plus fréquenté. Cette polyclinique est équipée d’une radiographie, d’un échographe et d’autres moyens. « Les femmes y sont suivies sur place. Elles bénéficient d’échographies sur place », nous a encore dit le même agent. Seulement, nous avons appris qu’elle ne possède pas d’ambulance; « La dernière fois, nous avons été confrontés à une situation à laquelle nous avons pu faire face difficilement. Une femme venue se faire consulter était tout à coup sur le point d’accoucher. Pour l’évacuer à l’hôpital, il n’ y avait pas d’ambulance. C’était un cas d’urgence. Et comme vous savez, la protection civile ne peut faire une évacuation d’une structure sanitaire vers une autre structure de même type. Il fallut attendre l’ambulance d’Aït Yahia Moussa. Etant l’une des polycliniques qui reçoit de nombreux malades , il est urgent de la doter de ce moyen indispensable », a conclu la même personne. Cela n’incombe bien sûr ni à la polyclinique ni à l’EPSP, mais c’est un appel destiné directement au ministère de tutelle en vue d’équiper cette structure sanitaire d’un tel moyen dont les services ne sont pas à démontrer.
A. O.
