L’association des activités de jeunes, a pu arracher le déplacement d’une commission à Sebkha, au sud de la commune, connue pour ses sources hydriques de forte salinité pour lui soumettre le projet de création d’une activité aquacole dans la commune de Ahnif, à 30 km à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira.
Il serait en effet souhaitable, selon les riverains, de voir la faisabilité d’un projet d’élevage de poisson au profit de la région, dont pourraient tirer profit les jeunes, par des postes d’emploi, ainsi que l’environnement qui s’en trouverait ainsi valorisé avec des retombées sur la faune et la flore. En avril dernier, et à la demande de cette association, une commission pilotée par le directeur de la pêche et des ressources halieutiques de Tizi-Ouzou (DPRH) composée, entre autres, des représentants de l’APC de Ahnif, des membres de cette association ainsi que du responsable de l’antenne de Bouira de la DPRH, s’est rendue au lieudit Ighzer El Melh (le ravin de sel). Sur les lieux le constat a été fait de la présence effective de petites sources d’eau salée qui ont été exploitées lors de l’extraction du sel. D’où la recommandation qui en été faite aux concernés, de se rapprocher des services hydrauliques et des forêts afin d’obtenir la réalisation d’une retenue collinaire qui pourrait être «empoissonnée pour la pêche continentale et de voir la possibilité de création de ferme d’élevage suivant la disponibilité de terrains pour la création d’étang». A la même occasion, les services de la pêche de Bouira se sont dits être à la disposition de l’association pour l’aider à concrétiser son projet et même à en créer d’autres à travers la wilaya. Aussi, puissent les autres directions, notamment la wilaya, la direction de l’hydraulique et l’APC de Ahnif, faire preuve des mêmes disponibilités et détermination de faire aboutir cette retenue collinaire, pouvant concrétiser les rêves et projets de ces jeunes, une réalité palpable dans une région déclarée zone interdite durant les guerres contre le colonialisme d’abord et le terrorisme ensuite.
Mohand Meghellet