Les habitants du village Tala N’Tazarth dans la commune d’Iboudrarene, vivent dans un climat d’insécurité provoqué par le phénomène des singes magots qui envahissent leur localité depuis 2001.
En effet, cette espèce qui ravage tout ce qu’elle trouve devant elle, «menace toute la population et en particulier les enfants et ce par le fait que ces bêtes qui montent sur les toits des habitations font tomber en se bagarrant des pierres, mettant en danger la vie des passagers en particulier les écoliers», selon M. Belhacene Ali, un des habitants du village, qui a d’après ses dires, tant couru pour le règlement de cette situation, et ce, à titre personnel ainsi que par le biais d’une association. Ce dernier qui s’est rendu mercredi à notre rédaction, pour porter les inquiétudes et les soucis des citoyens de son village quant à ce phénomène de singes, a affirmé que «les citoyens se réuniront ce vendredi pour débattre sur ce problème et des mesures à entreprendre pour y mettre un terme». «Ils sont nombreux au village à vouloir recourir au battage de ces singes, du moment qu’à ce jour, toutes les parties visées pour apporter des solutions au problème n’ont pas réagi», précise-t-il. Toutefois, il est à signaler que, selon le même interlocuteur, «ce phénomène de singes magots a été objet de plusieurs articles de presse, notamment dans la dépêche de Kabylie et ce depuis 2005, cependant aucune suite n’a été donnée». Et d’ajouter : «Tous les walis qui se sont succédé depuis le début de ce phénomène en 2001 jusqu’à nos jours, ont été saisis et sont au courant du problème», ceci en plus du «service d’observation des forêts, le parc national et la gendarmerie, entre autres», a-t-il enchaîné. Il semblerait alors que rien n’est épargné par ces singes qui n’hésitent pas à endommager tout, y compris les fils électriques. Il est à noter que pour M. Boulhacene, «les citoyens de Tala N’Tazarth, sont ainsi considérés comme étant des sinistrés, vu le danger que représentent ces singes qui ont envahi leur localité au vu et au su de toutes les autorités, sans rien entreprendre pour veiller sur la sécurité des villageois». Les citoyens interpellent encore une fois, par le biais de la presse toutes les parties concernées, afin de se pencher sérieusement sur ce phénomène de singes magots, et ce comme dernier recours », a affirmé notre interlocuteur, avant de conclure que «nous préférons à présent suivre des voies pacifiques pour donner suite à ce phénomène, avant de passer à d’autres actions».
R. Selmani