Voila plus de six mois que la radiologie du service des urgences est tombée en panne sans qu’une solution ne soit dégagée pour y remédier.
Pour pallier au plus urgent, les gestionnaires de l’EPH n’ont rien trouvé de mieux à faire que d’orienter les accidentés qui affluent H24 au service des urgences, vers la radio de la médecine interne, située dans l’enceinte de l’hôpital au fond du rez-de-chaussée du bloc de la médecine interne. Le service des urgences étant situé à quelques 200 m de l’hôpital, il faut à chaque fois mobiliser une ambulance pour assurer le transport du malade à partir des urgences vers l’hôpital et vis versa sachant que l’accidenté doit revenir avec le cliché de la radio qu’il doit remettre au médecin des urgences pour les suites à donner au cas du malade. Il est facile d’imaginer la valse des ambulances qui effectuent ce genre de transport des malades sans répit de jour comme de nuit et la masse de travail à laquelle font face les ambulanciers, les infirmiers et même les accompagnateurs des malades. Tout ce monde se transforme en …brancardiers et cela sans évoquer les désagréments que cet incessant va-et-vient cause aux malades hospitalisés, sachant qu’au niveau des étages supérieurs du même bloc, sont aménagés les services de médecine hommes et femmes et ceux de la génécologie. Avant que cette radio ne tombe en panne en début de l’année, l’opérateur (radiologue) nous apprendra qu’il tire un minimum de 250 clichés par jour, le même nombre durant la nuit et tous les jours de la semaine sans interruption, ce qui donne une idée quant à la sur utilisation de cet appareil. L’opérateur s’attendait à cette inévitable panne à tout moment et voila plus de 6 mois qu’elle (la radio) a rendu l’âme, sans qu’elle ne soit remplacée. Et si celle de l’hôpital destinée à la médecine interne venait à tomber en panne à son tour ? Ce qui ne tarderait sans doute pas à se produire, si elle continue à fonctionner à plein régime. Abordé à ce sujet devant l’hôpital et cela après avoir croisé un vieillard d’un âge avancé transporté dans une civière par ses proches, une scène qui a choqué tout les présents, un responsable de l’EPH nous apprendra qu’une radio neuve a été acquise mais que des contraintes techniques retardent son installation et sa mise en service. Rappelons qu’en parallèle, cet hôpital se débat dans un autre problème, celui des déchets hospitaliers dont il éprouve toutes les peines du monde à se débarrasser, après que l’incinérateur ait été réformé par une commission technique sur requête des citoyens riverains de l’hôpital auxquels il cause des désagréments, voila plus d’une année. Depuis, les déchets hospitaliers qui s’accumulent, donnent des cauchemars aux gestionnaires, vu que ce cas a fait couler beaucoup d’encre et de salive sans qu’une solution définitive ne soit dégagée.
Oulaid Soualah