Carton rouge

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Ce qui s’est passé au stade du 1er-Novembre ne peut rester sans conséquence et sans réaction des autorités footballistiques du pays. Le coupable de ce gâchis doit être démasqué, dénoncé publiquement et enfin sanctionné lourdement. L’épisode malheureux d’hier n’est en réalité qu’une partie du feuilleton entre la JS Kabylie et l’USM Alger.Ce feuilleton, non pas à l’eau de rose, mais de haine, est alimenté depuis quelques saisons déjà par un certain nombre d’énergumènes qui ont la qualité de dirigeants de club. Leur objectif est sans nul doute de changer la carte sportive qui prévaut dans le pays. En effet, il n’est un secret pour personne que les galeries de supporters de la JSK et de l’USMA s’entendent depuis fort longtemps et que cette amitié est historique entre eux. Club phare de la capitale, avec comme “tanière” La Casbah et Soustara, l’USMA compte en son sein depuis sa création beaucoup de joueurs et dirigeants originaires de la Kabylie.On n’en veut pour preuve que l’enfant des Aït Yemghour, Saïd Allik, qui préside depuis des années aux destinées du club. La JSK, quant à elle, savait — et sait— qu’en cas de déplacement dans la capitale pour y rencontrer une autre équipe, elle peut compter sur les milliers de supporters usmistes pour l’encourager.Depuis un certain nombre de saisons, si les choses n’ont pas changé du côté des gradins, des insultes et autres accusations ont été le lot d’échanges entre les staffs des deux équipes.Clubs prestigieux, l’USMA et la JSK sont condamnés à vivre sportivement ensemble et à coopérer pour hisser notre football qui est à l’agonie.

C. Amayas

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