Sit-in devant les directions de l’éducation le 16 novembre

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La patience des adjoints de l’éducation semble avoir atteint ses limites. Lassés d’attendre la prise en charge de leurs préoccupations, les adjoints de l’éducation ont décidé de réinvestir le terrain de la protesta.

En signe de contestation contre « le tâtonnement » du ministère de l’Education nationale dans la prise en charge de leur plate-forme de revendications, les adjoints de l’éducation ont brandi la menace d’observer des sit-in devant les directions de l’éducation nationale à l’échelle nationale, et cela, le 16 novembre prochain.

A ce sujet, la commission nationale de coordination entre les adjoints de l’éducation, affiliée à l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef) a déploré avec force « les promesses non tenues du premier responsable de l’éducation nationale, quant à la prise en charge de leurs doléances ».

La commission nationale de coordination entre les adjoints de l’éducation, a également dénoncé “le silence mort de la tutelle quant à la satisfaction des préoccupations des adjoints de l’éducation », lit-on dans le communiqué de l’Unpef, rendu public hier.

« Les adjoints de l’éducation ont été les plus lésés par le nouveau statut particulier qui a prévu une série de mesures ayant comme répercussion directe la marginalisation systématique de ce corps », ont dénoncé les syndicalistes dans le même communiqué. A noter que le nouveau statut particulier a supprimé le droit à la promotion au poste de surveillant général, ce qui condamne 80% des adjoints de l’éducation à rester dans la même catégorie durant toute leur carrière.

Ces derniers déplorent également « la non valorisation de la profession des adjoints de l’éducation, nonobstant leur important rôle ». « Les adjoints de l’éducation marginalisés malgré leur important rôle subissent des conditions sociales défavorables », a ajouté le même communiqué.

A rappeler que les adjoints de l’éducation réclament « la révision de la classification du personnel des adjoints de l’éducation en la revoyant de la catégorie 7 à la 10 ainsi que le droit à la promotion au poste de conseiller à l’éducation, une réduction du volume horaire, actuellement de 36 heures par semaine, à 28 heures, l’ouverture de cycles de formation pour le recyclage ».

Les adjoints de l’éducation exigent également à la tutelle la création d’une prime d’encouragement vu les tâches difficiles accomplies par ces derniers.

L.O.Challal

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