Les habitants du village Ezahar, sur les hauteurs ouest de la commune de Aïn Hjar, sise à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bouira, dénoncent l’état lamentable de la route menant à leurs village. Oublié depuis longtemps, ce tronçon routier a atteint un état de dégradation avancé obligeant les habitants comme les usagers qui l’empruntent à faire avec les nids de poules, crevasses et gadoue, qui parsèment la chaussée à plusieurs endroits, notamment à l’entrée du village. Son rétrécissement et l’étroitesse de ses virages, la rendent menaçante sur la sécurité des automobilistes. «La route, unique voie d’accès qui mène à notre lotissement, est aujourd’hui totalement impraticable, les véhicules circulent difficilement et les habitants se trouvent obligés de laisser leurs voitures en bas et l’arpenter à pied pour regagner leurs domiciles, surtout quand il pleut», déclare un jeune habitant du village. « Même les véhicules de service, les camions, les tracteurs et l’ambulance de la Protection civile, n’ont pas réussi à entrer dans notre lotissement pour secourir un habitant», ajoute-t-il.
O. K.